Biographie Andre Maigret

Biographies d'artistes contemporains

 André Maigret huile sur toile 65 x 50 cmNé le 18 novembre 1941 à Bône (Algérie)
 
 1962 Admission à l'atelier Chapelain-Midy à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts  de Paris.
 1966 Lauréat du prix de la Casa Velasquez à Madrid (1966-1968).
 1967 Logiste du prix de Rome.
 1968 Exposition des pensionnaires de la Casa Velasquez au Musée de la Comtesse de  Caen, Institut de France, Paris.
 1969 Diplôme Nationale des Beaux-Arts de Paris.
 1974 Prix de l'UNESCO à l'Exposition Internationale de Monaco.
 1974 Prix Antral.
      Médaille d'Or au Salon des Artistes Français dans la section « Hommage à Magritte ».
 1975 Prix Gemmail à la galerie Drouant , Faubourg Saint Honoré, Paris.

 
Andre Maigret

 André Maigret Huile sur toile "Alizée" ou "Le Racisme" dim. 65 x 50 cm
- Collection Privée Serge Hamon

 
Image

 André Maigret Huile sur toile 65 x 50 cm 

 1976 Gemmail exécuté et exposé en permanence au Musée du Gemmail à Lourdes.
 1980 Fondation TAYLOR.
 1981 Médaille d'Or au Salon des Lilas.
 1982 Achat par le Fonds National d'Art Contemporain pour les Musées nationaux.
 1983 Médaille d'Argent de la Ville de paris.
 1985 Acquisition d'une œuvre par le Musée Figuratif de Fontainebleau.
         Exposition de groupe, Galerie Bellecour, Lyon.
 1986 Grand Prix de la Biennale internationale de Nogent sur Seine, sous la présidence de Michel Baroin.
 1986-1988 Nombreuse expositions particulières et de groupe, en province et à l'étranger.
 1987 Galerie Vanuxen, Faubourg Saint Honoré, Paris.
 1989 Exposition Galerie Drouaut, Paris.
 1990 Invité d'honneur de la Ville d'Erné, Mayenne.
         Rétrospective à Lisieux.
         Harumi Center, Tokyo, Japon.
         Galerie du Vieux-Lyon, Lyon.
 1991 Salon des 109, Galerie Art-Expo, Paris.
         Musée des Arts Catalans, Saint-Cyprien.
 1992 Galerie Art-Expo, rue Saint Paul, Paris.
 1993 Espace culturel Volvo, Gand, Belgique.
 1994 Galerie Saint Paul, Paris.
 1995 Mac 2000, Paris.
 1996 Galerie Aria, Noisy-le-Grand.
         Galerie Scribe, Montauban.
         Galerie Louis, Paris.
 1997 Galerie Yves Desprez, Paris.
 1998 Galerie Louis, Paris.
 1999 Mac 2000.
 2000 Galerie Ritz, Nyons, Suisse.
 2001 Galerie Rouge, Belle Ile en Mer.
 2003 Galerie la Rotonde, Paris.
 2004 Galerie de la Citadelle, Belle Ile en Mer.
 2001-2006 Directeur des Ateliers Beaux-arts Montparnasse de la Ville de Paris.
 2008 exposition Tsunami Galerie 64 bis,  64 bis avenue de New-York Paris 16ème
 2011 Galerie Le Temps de Voir 132 avenue du Maine 75014 Paris
 
Salons :
 
Sociétaire du salon d'Automne.
 Salon Comparaisons.
 Salons Figuration Critique.
 
Collections Particulières et Publiques :

France et étranger.
 
Bibliographie :

 « Les Figurations » de Gérard XURIGUERA, Editions Mayer, 1985.
 « Le Dessin Contemporain » de Gérard XURIGUERA, Editions Mayer, 1987.
 Biographie de l'artiste sur le site le-musee-prive.com

TEXTES SUR L'ARTISTE

« Il faut voir André Maigret à l'œuvre
 Sa dévotion de la femme est jalousement esthétique
 
Ici il ébauche l'esquisse d'un contour, d'une courbe, d'une rondeur
 Là il hachure passionnément la toile de traits s'enchevêtrant
 Mais aussi bien se brouillant, se fondant dans leur confusion même
 
Et, peu à peu, dans l'agonie des figures s'élève le « schème » d'une forme libérée de son propre embrouillement.
 
Le portrait de la femme s'esquisse ainsi par delà les ébauches
 qui sont autant de variations ou modulations indéfiniment répétées,
 telle la grande œuvre musicale mûrit son thème en l'arrachant
 par maintes reprises à l'évanescence du temps.
 
En sourdine toute une gamme de bleu-gris subtils et paradoxalement lumineux.
 
Miracle d'une fusion : celle du dessin avec la couleur qui l'imprègne sans l'effacer.
 
La femme est là. Surgie d'un abîme insondable
 André Maigret la fait comparaître nue dans toutes les attitudes
 Assise, lovée dans un fauteuil, étendue sur un divan.
 Elle, toujours elle. Présence soumise et rebelle au regard.
 Insaisissable et on ne peut plus présente.
 
C'est dans cette création de formes en présence
 Dans cette infinie genèse de leur formation
 Qu'André Maigret est incontestablement sans rival.
 
Comme la beauté féminine, son œuvre se dérobe à la possession de désir
 C'est que son unité indécomposable et son achèvement sans cesse
 Inachevée la soustraient à l'envie mais aussi à la mort.
 
Et si toute passion est, en son fond, quête de l'absolu
 C'est bien parce que le gris obscur du désir s'acharne en vain
 A éteindre la beauté. »
 Christian Roche
 
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« Le temps s'étire pour devenir espace et matière de la peinture d'André Maigret. C'est lui qui tisse l'Histoire des scènes déclinées au fil des rencontres de la psyché avec elle-même et ses lieux favoris : le vide structuré et l'évasion, le clos et le divan. Comme si le tableau constituait en soi une nouvelle aire de « je ».
Le décor varie ses perspectives géométrique et ses échappées à partir du nœud de la toile d'où vient toute sa dynamique : les personnages, ou les deux moitiés, une femme presque toujours, et son double amoureux, liés-déliés ; la toile comme un rendez-vous. On attend, et c'est le développement de cette attente ; on s'y confronte à l'autre, ou l'on part dans le rêve, mais on ne sait pas toujours si cela ne se passe pas en songe, cependant que le cadre demeure.
 Symbole de la fuite possible, réelle ou imaginaire, la présence d'une issue lumineuse, d'une cheminée d'un miroir, d'un carton à dessins ni ouverts ni fermés, attirant et inquiétants : obstacles tout de même à franchir pour la conscience. Ainsi, la peinture d'André Maigret invite à s'abandonner à la rêverie pour se découvrir tout à fait et dans ses multiples résonances ; étant celle de l élaboration lente, sa contemplation se nourrit elle-même du temps. La femme se révèle alors jusqu'au moment où elle disparaît; ou se cache jusqu'à ce qu'elle se dévoile. Comme le rêve brouille l'image quand elle nous est le plus proche pour la perdre irrémédiablement. L'œuvre de Maigret est un dialogue entre les différents niveaux de réalité de la peinture et de l'esprit, dans une sensibilité surréaliste et métaphysique qui apprivoise, à la manière d'une longue pause de l'objectif photographique, l'invisible. »
 Laurence Pythoud

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