L’expérience de la maladie et de la mort. L’expérience du deuil. Ces épreuves par lesquelles nous passons tous, un jour ou l’autre. C’est la vie qui veut ça. Des épreuves sur lesquelles, trop souvent, le silence s’abat, ajoutant aux souffrances de celles ou ceux qui les traversent. Dans ce nouveau livre, Nathalie Marquay-Pernaut trouve les mots pour s’en libérer. Avec simplicité, une très grande sincérité et une émotion à fleur de peau, elle relate ces jours implacables qui furent ceux de la maladie de Jean-PierrePernaut, son mari, le père de ses enfants, mais aussi la personnalité télévisuelle préférée des Français. Elle fait le récit de sa mort, le 2 mars 2022, et des jours d’après, de la vie qui continue, sans lui, l’amour de sa vie. Sans lui, mais avec lui. Car si la mort sépare les corps, elle unit les âmes. De l’au-delà, Jean-Pierre veille sur Nathalie et, régulièrement, il lui envoie des signes, les preuves de son amour infini. De cette réalité invisible, impalpable, mais ô combien présente dans sa vie, Nathalie Marquay-Pernaut nous livre un témoignage authentique et bouleversant avec, pour apostolat, d’apporter du réconfort et de prodiguer ses conseils bienveillants à ceux qui, comme elle, souffrent après un deuil. Infos : 224 pages, 150 x 220 mm, 348g |
Music by jorge arriagada for 41 films by RAUL RUIZ
C'est avec beaucoup de peine et de tristesse que nous venons d'apprendre la disparition le 8 octobre 2024 de Jorge Arriagada des suites d'une longue maladie - Jorge Arriagada, compositeur chilien installé en France, issu d’un enseignement classique, a écrit la musique de tous les films de son compatriote Raoul Ruiz (Le Temps retrouvé, Mystères de Lisbonne) avant de participer aux films de Philippe Le Guay (Les Femmes du 6e étage, Alceste à bicyclette) et Barbet Schroeder (L'avocat de la terreur, Le Vénérable W). Jorge Arriagada, était né le 20 août 1943 à Santiago, est un compositeur chilien installé en France. Spécialisé dans les musiques de film, il est surtout connu pour sa fidèle collaboration avec le réalisateur Raoul Ruiz. Biographie Jorge Arriagada né le 20 août 1943 à Santiago du Chili est décédé à Paris le 8 octobre 2024 - Il étudie la composition et la direction d'orchestre au Conservatoire National de Musique à Santiago. Il obtient par la suite une bourse de la part du gouvernement français lui permettant d'étudier l'expressionnisme avec Max Deutsch, élève et ami du compositeur et théoricien autrichien Arnold Schönberg. Il étudie également la composition avec Olivier Messiaen et la direction d'orchestre avec Pierre Boulez. En 1972, la Fondation Guggenheim de New York lui offre une bourse du fait de sa contribution dans le champ de la musique électronique. Installé en France depuis 1966, il y sert les films de plusieurs réalisateurs confirmés ou prometteurs, tout en composant les musiques de 44 films de Raoul Ruiz. Ses partitions pour le cinéma sont souvent des musiques symphoniques, mais aussi des pièces de musique de chambre. Il a ainsi donné sa version de la fameuse sonate de Vinteuil pour l'adaptation au cinéma du Temps retrouvé de Marcel Proust en 1999. Les genres qu'il a exploré incluent, entre autres, la musique classique, contemporaine, électroacoustique, ainsi que le jazz. En 2013 est paru chez Disques Cinémusique un CD intitulé Les Musiques de Jorge Arriagada pour les Films de Philippe Le Guay qui réunit les compositions originales de Jorge Arriagada pour Les Deux Fragonard, Les Femmes du 6e étage et Alceste à bicyclette. Il a été jury dans plusieurs festivals de cinéma, notamment à San Sebastian, São Paulo et Valencia (entre autres). Grand Prix Sacem de la Musique pour l'Image 2020. Grand Prix de la musique pour l'image pour la Sacem Source : Wikipedia Voir un autre article sur Jorge Arriagada paru sur LE MUSEE PRIVE |
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Bernard Sabri le 80e anniversaire du Débarquement The 80th anniversary of D-Day
Le 80e anniversaire du Débarquement / The 80th anniversary of D-Day création de Bernard Sabri A l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement : La scène d'Omaha Beach en Normandie est celle de combats acharnés. Au milieu du chaos, un soldat se démarque, attaquant en brandissant fièrement le drapeau américain. Le ciel, aux couleurs flamboyantes, se remplit d'avions se dirigeant vers le bombardement des positions allemandes. D’autres soldats, pleinement engagés dans la bataille, ajoutent à l’intensité du moment. Nous sommes tous aujourd’hui des enfants du débarquement. On the occasion of the 80th anniversary of D-Day: The scene at Omaha Beach in Normandy is one of fierce combat. Amidst the chaos, a soldier stands out, attacking while proudly brandishing the American flag. The sky, ablaze with fiery hues, is filled with planes heading to bomb German positions. Other soldiers, fully engaged in the battle, add to the intensity of the moment. Today we are all children of the landings. P.S. : Image créée, composée et éditée par Bernard Sabri à l’occasion du 80ième anniversaire du débarquement en Normandie (Omaha Beach). Image created, composed and edited by Bernard Sabri on the occasion of the 80th anniversary of the Normandy landings (Omaha Beach). Cette image a été publiée le jour même de la cérémonie sur Facebook et Instagram ! |
Huguette Garrel muse discrète Un portrait documentaire de Fabrice Venturini
Le 19 juillet 2024, en partenariat avec la ville de Trouville, la bibliothèque municipale fêtera ses 10 ans d’existence en organisant une projection-rencontre exceptionnelle autour d’Huguette Garrel… « Huguette Garrel, muse discrète » est le premier et l’unique témoignage de la doyenne de la célèbre famille Garrel. À travers ce portrait sincère et spontané réalisé par l’enseignant et conférencier Fabrice Venturini, Huguette Garrel livre toute la richesse de son parcours, son amitié avec Catherine Frot, son admiration pour Bernard Rapp, ou encore sa relation privilégiée avec le grand réalisateur Khaled Ghorbal. Elle y évoque de très belles anecdotes sur Louis Garrel, Philippe Garrel, mais également les havres de paix de Maurice Garrel, entre un « salon marocain » montrougien et le refuge d’une maison de pêcheur à Trouville. Un témoignage rare sur l’une des plus grandes familles du cinéma en France, où l’on découvre par ailleurs des aspects inédits de la vie et de la carrière de Maurice Garrel. Le documentaire est composé de documents personnels d’Huguette Garrel (extraits de films, photos et peintures) … |
Voyage dans le temps Exposition de Laurent Grasso
Ce qui manque à l'amour Livre de Alizé Cornet Editions Albin Michel
Chacun se bat contre ses propres démons. Nina affronte sa peur de décevoir, Marcel son besoin d'être aimé, Romain ses addictions. Au milieu des turbulences de leurs jeunes vies, leur amitié doit être protégée à tout prix. La certitude d'être toujours là l'un pour l'autre, cette sécurité qui manque aux histoires d'amour, ils ne prendraient pas le risque de la mettre en péril. Est-ce la seule raison ? Peut-on être heureux sans oser vivre sa vie ? Les Pyrénées, les paysages de Provence, Paris sont les décors de la perpétuelle oscillation des sentiments de ces trois personnages merveilleusement attachants, à la recherche des mots au-delà des murmures. Alizé Cornet est joueuse de tennis et romancière, et vit principalement dans le Sud de la France. Ce qui manque à l’amour est son deuxième roman, après La valse des jours (Flammarion, 2022 ; J’ai lu, 2023). Voir la biographie de Alizé Cornet dans WIKIPEDIA date de parution 02 mai 2024 Editeur Albin Michel EAN13 : 9782226494177 ISBN : 978-2-226-49417-7 Éditeur Albin Michel Date de publication 02/05/2024 Collection A.M. ROM.FRANC (1) Nombre de pages 256 Dimensions 20,5 x 14 x 2 cm Poids 318 g Langue : français |
Julia Cserba mes découvertes au deuxième Festival du Dessin d’Arles
Frédérik Pajak et Vera Michalski co-organisateurs et co-fondateurs du Festival du Dessin, peuvent être extrêmement satisfaits du succès de leur initiative. Après avoir accueilli 66 000 visiteurs lors du premier festival en 2023, il est fortement probable que leur objectif des 100 000 visiteurs pour cette édition de 2024 soit atteint. |
Félix Vallotton, L’Averse, 1894, Bois gravé sur velin |
Alors que l’année dernière, l’hommage était rendu à Jean-Jacques Sempé, cette année le Festival du Dessin honorait l’art de Tomi Ungerer, dessinateur français né en 1931 à Strasbourg et mort en 2019 à Cork en Irlande, plus reconnu à l’étranger que dans son pays natal. Tandis que la majorité du public français ne connaît que ses livres pour enfants, l’exposition monographique nous révèle que son œuvre est beaucoup plus variée. A partir de 1957 il s’installe pour plusieurs années à New-York. Ses dessins satiriques remportent un grand succès et sont publiés dans les revues américaines les plus prestigieuses, telles que Harper's Bazaar, Life et The New York Times. Aux États-Unis il est également apprécié comme dessinateur publicitaire et affichiste de cinéma. Ses dessins révèlent sa sensibilité pour la condition humaine. Pacifiste, il manifeste sa colère contre la violence et contre la guerre. Ses affiches contre la guerre du Vietnam et contre la ségrégation raciale américaine lui causent des ennuis. Le motif de l’affiche Black Power/White Power est devenu mondialement célèbre sans que l’auteur ne soit réellement connu par le grand public. Dans ses dessins critiques, il exprime son inquiétude à l’égard de l’énergie nucléaire, de la nuisance humaine contre l’environnement et sa désapprobation de la société de consommation. Entre 1980 et 1990 il réalise de nombreux dessins évoquant la disparition des forêts, la pollution de l’air et la crise énergétique. La série The Party accompagnée par des courts textes, nous présente la distraction mondaine et superficielle d’une certaine haute-société new-yorkaise. On peut également citer sa série poétique Es ist, wie es ist, une sorte de dialogue entre ses dessins et les poèmes de Robert Pütz, éditeur et agent publicitaire allemand. L’exposition organisée à l’espace Chapelle du Museon Arlaten offre un bel hommage à Toni Ungerer. A ceux souhaitant davantage connaître son travail réalisé à l’encre de chine, aux crayons gras de couleurs, à la gouache, ses collages et autres techniques, le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l'illustration de Strasbourg, ouvert depuis 2007 et possédant plus de 14 000 de ses œuvres, offre une occasion idéale. |
Justice : la colère qui monte Plaidoyer pour une refondation complète Par Béatrice Brugère 2024
Plaidoyer pour une refondation complète Par Béatrice Brugère · 2024 L'Observatoire Essais 28 Février 2024 À propos Délais de jugement, illisibilité des procédures, vaine tech-nocratie, hyperinflation normative, trop grande politisation, corporatisme, différence de traitement entre les victimes et les délinquants, perte de souveraineté... De nos jours, les critiques contre l'institution judiciaire ne manquent pas. De plus en plus violentes, elles délégitiment la justice et sapent assurément son autorité. La justice en France semble en effet marcher à reculons?: plus on la réforme et moins elle progresse ! Mais c'est un fait : les citoyens n'acceptent plus ni sa lenteur, ni sa complexité, ni ses décisions incompréhensibles ou laxistes. La mise à sac récente du tribunal d'Aurillac ou l'incendie du tribunal de Nanterre constituent autant d'alertes à prendre très au sérieux. Pour Béatrice Brugère, sauver ce qui peut l'être de la justice en France ne se réglera pas de manière strictement budgétaire ou technique. La justice ne retrouvera sa vocation profonde qu'à la condition d'une complète refondation : protéger les plus faibles, sanctionner vraiment les délinquants, sauvegarder les libertés menacées, apprendre aussi à devenir plus accessible et plus humaine. Au travers de ces pages, la magistrate nous donne malgré tout des raisons d'espérer et de se battre. Elle propose notamment, avec lucidité et courage, un changement de cap complet : pour que la justice reprenne toute sa place... mais rien que sa place. Auteur Béatrice Brugère |
Parution du livre Visa de Yann Moix
« J’aimerais connaître vos motivations pour ce voyage chez nous, M. Yann. Nous serions ravis de vous accueillir, mais nous voudrions accueillir, en même temps que nous vous accueillons, l’ensemble de vos motivations. Car on ne voyage jamais seul, vous le savez bien. On voyage toujours accompagné. On voyage accompagné de ses motivations. Pourquoi voulez-vous aller chez nous, M. Yann ?» Quand un écrivain français se rend à la délégation de Corée du Nord pour obtenir le précieux document qui lui ouvrira les portes d’un pays bouclé à triple tour, c’est bien plus qu’un simple rendez-vous administratif qui s’engage… Yann Moix restitue la joute verbale qui l'oppose au très redoutable préposé à la délivrance des visas pour la RPDC - République populaire démocratique de Corée. Méprise, quiproquo, ironie, double langage, terreur douce et mensonge déconcertant : jamais on n'a mobilisé avec autant de talent les ressorts du dialogue pour produire de la force comique. Non pour le seul plaisir de rire, pour tourner en ridicule l’une des dernières bureaucraties communistes de la planète ou pour dénoncer en creux la bonne conscience hypocrite des démocraties occidentales, mais pour tenter de saisir un non-lieu : la rencontre insoluble entre deux mondes, deux métaphysiques qui ne se comprennent pas et ne se comprendront jamais. Un texte jubilatoire. |