ARLETTE GINIOUX MUSEE DESPIAU-WLERICK

MUSEES - FONDATIONS - INSTITUTIONS
Arlette Ginioux
Rétrospective 9 août 2014 - 1er février 2015
Musée Despiau-Wlérick
Place Marguerite de Navarre
Mont de Marsan

www.montdemarsan.fr

Installé dans l’ancien donjon Lacataye, le musée Despiau-Wlérick de Mont
de Marsan possède des collections exceptionnelles de sculpture moderne. Il
accueille régulièrement des expositions monographiques de sculpture. Dans ce cadre, la rétrospective Arlette Ginioux a été programmée, en partenariat étroit avec la galerie Malaquais (Paris). Elle rassemblera 58 sculptures et 135 dessins et peintures.
Héritière de Camille Claudel et Germaine Richier, Arlette Ginioux, comme ses aînées, se réfère à l’humain et aux sentiments sincères. Son écriture stylistique se situe entre tradition et modernité, à l’instar de Robert  Couturier, qui admirait son oeuvre.

 

Image
Arlette Ginioux Buste de Gonish le légionnaire
Epreuve en bronze, n°2/8
Fonte à la cire perdue Coubertin Signé : A. Ginioux
H. 36,5 ; L. 19 ; P. 23 cm
© Laurent Lecat / Galerie Malaquais
Formée par Charles Auffret, et soutenue par Jean Carton, Arlette Ginioux
s’occupe à son tour de transmission, lorsqu’elle dirige avec passion l’atelier de
sculpture de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (1994 -2009).
L’artiste expose pour la deuxième fois au musée de Mont de Marsan : sa première
apparition dans les murs de cette institution remonte à 1971, lorsque jeune
lauréate du prix Wlérick, elle avait été accueillie par le musée pour sa première
exposition personnelle.

 Biographie Arlette Ginioux

Née à Etables-sur-Mer dans les Côtes d’Armor, Arlette Ginioux est élève du
sculpteur Charles Auffret à l’Académie Malebranche, avant d’intégrer l’Ecole
Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1964 dans l’atelier de gravure
en médaille de Raymond Corbin.
En 1970, pour une édition de l’Hôtel des Monnaies, elle réalise la médaille
d’Alain Bombard, frappée avec des coins qu’elle taille directement dans l’acier.
Elle reçoit en 1971 le Prix Wlérick. La même année, Dunoyer de Segonzac
préface le catalogue de sa première exposition qui a lieu à Mont de Marsan
(dessins, sculptures, aquarelles). Elle participe à plusieurs salons, dont celui du
dessin et de la peinture à l’eau. En 1972, Georges Muguet l’invite à l’Exposition
de Sculpture qui se tient au château de Ville d’Avray, aux côtés de Paul Cornet,
Georges Hilbert, Jean Carton…
Puis, en 1981, elle prend part avec Charles Auffret, Jean Osouf et Roch
Vandromme à l’exposition de la galerie de Nevers, Indépendance et Tradition,
préfacée par Patrice Dubois. En 1987, elle est conviée au Sixième Salon d’Angers,
présidé par Jean Carton et inauguré par François Mitterrand, et elle expose à
la Fondation Madame du Barry à Versailles pour Sculpture Française de notre
Temps. Cette grande exposition réunit des oeuvres d’Emile-Antoine Bourdelle,
Camille Claudel, Jane Poupelet, Lucien Schnegg, Robert Wlérick… La préface
de son catalogue est signée par l’Académicien Michel Faré.
Enfin, trois expositions personnelles ponctuent ce parcours : l’une en 1990, à
la Galerie Varine-Gincourt (Paris) ; une autre en 1993, à la Fondation Taylor
(Paris), préfacée par Roger Passeron et Robert Couturier, et la plus récente, en
2013, à la Galerie Malaquais (Paris).
En 2011, l’oeuvre de l’artiste a été récompensé par le prix de sculpture Maria
Pilar de la Béraudière de l’Académie des Beaux-Arts de Paris.
A l’instar de Paul Valéry, Arlette Ginioux défend le dessin comme une discipline
à part entière, aussi importante que la sculpture et la peinture. Solitaire, elle
exprime dans ses oeuvres sa personnalité intérieure. Elle vit et travaille à Paris.
“Spontanée et réfléchie, enjouée mais considérant à l’encontre de bien des jeunes
d’aujourd’hui que l’inabouti et les intentions ne suffisent pas pour accomplir une
oeuvre, son goût du travail accompagne ses dons. La pudeur du sentiment et le
sens de l’humain sont les critères essentiels de sa vie et de son art.”
André Barrère
Arlette Ginioux Marie deboutEpreuve en bronze, n°1/8
Arlette Ginioux Marie debout
Epreuve en bronze, n°1/8
Fonte à la cire perdue Coubertin Signé : Arlette Ginioux
H. 32,5 ; L. 11 ; P. 10,5 cm
© Laurent Lecat / Galerie Malaquais

  Le musée Despiau-Wlérick

Labellisé “musée de France”, le musée montois est spécialisé dans la sculpture
figurative française entre 1880 et 1950, avec un ensemble important pour la
période de l’entre-deux-guerres, autour de l’oeuvre des deux sculpteurs d’origine
montoise, Charles Despiau et Robert Wlérick.
La richesse de ses collections, qui comptent plus de 2200 sculptures, un cabinet
d’art graphique orienté sur la production des sculpteurs de cette période, place
le musée Despiau-Wlérick au 1er rang national dans cette spécialité parmi
l’ensemble des musées français.
Le musée c’est aussi un jardin de la sculpture, une bibliothèque, des bâtiments
historiques du XIVe siècle (maisons romanes jumelées fortifiées, ancienne
chapelle romane, remparts...), un point de vue unique sur la ville et les alentours
depuis la terrasse du donjon Lacataye, la proximité de la rivière et de ses berges...
Tout au long de l’année, le musée propose des animations en direction de tous les
publics : petits et grands, spécialistes ou simples amateurs, seul ou en groupe...
Tous les trois ans, le musée organise la manifestation Mont de Marsan sculptures.
De nombreuses sculptures, dont certaines proviennent du fonds du musée,
égayent les rues et places montoises.
• 6 Place Marguerite de Navarre - Tél. : 05 58 75 00 45
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.montdemarsan.fr
• Entrée gratuite (y compris pour les animations)
• Tél. : 05 58 75 00 45 - Fax : 05 58 85 90 02
• Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
• Secrétariat ouvert du lundi au vendredi : 8h30-12h et 13h30-17h30

Musée Despiau-Wlérick
3ème musée d’Aquitaine

Le Journal des arts, publication spécialisée dans le domaine de l’Art, établi un
classement annuel des musées français.
Le musée Despiau-Wlérick obtient la 3e position au niveau régional, derrière
les musées de Bordeaux.

Arlette Ginioux Nu de dos CrayonSigné : Arlette Ginioux 33 x 24 cm
Arlette Ginioux Nu de dos Crayon
Signé : Arlette Ginioux 33 x 24 cm
© Laurent Lecat / Galerie Malaquais

  La Galerie Malaquais

La Galerie Malaquais a le projet original de faire redécouvrir un pan entier de
la sculpture, connu sous l’appellation de sculpture indépendante. Cette école
privilégie la représentation humaine et compte quatre générations d’artistes
unies par les mêmes valeurs. Ses plus grands représentants sont Bourdelle,
Maillol, Rodin, Camille Claudel, Charles Despiau, Jane Poupelet, Charles
Malfray, Charles Auffret ou encore Jean Carton et Arlette Ginioux.
Jean-Baptiste Auffret, directeur de la galerie et fils des sculpteurs Charles Auffret
et Arlette Ginioux, a côtoyé une partie de ces sculpteurs et emploie toute son
énergie à promouvoir leur démarche sensible et poétique. Il décide d’ouvrir, en
2004, un lieu dédié à la sculpture figurative dans la lignée de Rodin.
La Galerie Malaquais met en lumière l’ensemble de leurs créations - sculptures,
dessins, peintures, photographies - à travers des expositions thématiques
et des publications parfaitement documentées. Elle est devenue une actrice
incontournable du marché de l’art, tant auprès des plus grands musées français
que de collectionneurs internationaux.
Pour la troisième fois, elle sera présente à la biennale des Antiquaires de Paris,
en septembre prochain (Grand Palais, 11-21 septembre, stand SA12).
La galerie met en avant des oeuvres qui satisfont l’esprit, l’intelligence et le coeur,
et tend à éduquer l’oeil, “à voir ce que l’on voit” (Charles Péguy). Ainsi, ses
propositions à l’extérieur des modes et ses thématiques inattendues, comme le
“Portrait sculpté” ou les “Dessins de sculpteurs”, offre de nouvelles perspectives
de collections.
En 2013, elle consacrait déjà une exposition à Arlette Ginioux, l’actuelle grande
héritière de la sculpture figurative indépendante.
Remerciements à Anne Sophie Philippon