Le Musée Prive - Art Magazine

Saloua Raouda Choucair, Fractional Module, détail, 1947-1951 Courtesy Galerie Saleh Barakat © Saloua Raouda ChoucairFoundation Photo © DRElles font l'abstraction
http://www.centrepompidou.fr  
Du 19 mai au 23 août 2021

Commissaire générale :
Christine Macel, conservatrice, cheffe du service création contemporaine et prospective,
Commissaire associée pour la photographie :
Karolina Lewandowska, directrice du musée de Varsovie, Pologne

L’exposition « Elles font l’abstraction » présentée au Centre Pompidou de la réouverture jusqu'au 23 août 2021, propose une relecture inédite de l’histoire de l’abstraction depuis ses origines jusqu’aux années 1980, articulant les apports spécifiques de près de cent dix « artistes femmes ». La commissaire générale Christine Macel et la commissaire associée pour la photographie, Karolina Lewandowska, revisitent cette histoire, tout en mettant en évidence le processus d’invisibilisation qui a marqué le travail des «artistes femmes», à travers un parcours chronologique mêlant arts plastiques, danse, photographie, film et arts décoratifs. Les artistes y sont présentées, selon les termes choisis pour le titre, comme actrices et cocréatrices à part entière du modernisme et de ses suites.

L’exposition présente les tournants décisifs qui ont marqué l’histoire de l’abstraction tout en remettant en cause ses canons esthétiques, sans pour autant en redéfinir un. Il s’agit aussi de dépasser l’idée d’une histoire de l’art conçue comme une succession de pratiques pionnières. En redonnant une place aux « artistes femmes » au sein de cette histoire, l’exposition en démontre la complexité et la diversité. Elle opère tout d’abord une incursion inédite dans le 19e siècle avec la redécouverte de l’oeuvre de Georgiana Houghton datant des années 1860, bouleversant la chronologie des origines de l’abstraction à partir de ses racines spiritualistes. Elle valorise ensuite des figures phares par de mini-monographies mettant en avant des artistes peu montrées en Europe ou injustement éclipsées. Une attention toute particulière est donnée aux contextes spécifiques qui ont entouré, favorisé ou au contraire limité la reconnaissance des « artistes femmes » – des contextes à la fois éducationnels,
sociaux, institutionnels. L’exposition révèle ainsi le processus d’invisibilisation de ces artistes tout en rendant compte de leurs positions, avec leurs complexités et leurs paradoxes.
Beaucoup, comme Sonia Delaunay-Terk, se sont situées au-delà du genre, quand d’autres comme Judy Chicago, ont revendiqué un art « féminin ».

Reférence Image : Saloua Raouda Choucair,
Fractional Module, détail, 1947-1951
Courtesy Galerie Saleh Barakat
© Saloua Raouda ChoucairFoundation
Photo © DR

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John Harrison Levee devant une technique mixte sur panneau dimensions 185 x 120 cm signée en bas à droite et datée 2000A quand une exposition consacrée à John Levee dans nos institutions, qui pourrait être comprise comme un réveil ou, tout du moins,comme la réparation d'une injustice tardive faite à une grande figure de l'abstraction. La question est : pourquoi sa fortune critique n'est elle toujours pas à la hauteur de celle de ses contemporains? La reconnaissance de cet artiste majeur de l'abstraction semble toujours aussi discrète, bien en deçà de la renommée des artistes américains de sa génération tels que Rothko,Stella, de Kooning et consorts.
Pourtant, bon nombre de ses oeuvres figurent sur les cimaises des musées et galeries nationaux et internationaux (1) et il a été invité à plusieurs reprises à enseigner dans de nombreuses universités américaines (2) . C'est dire si sa réputation n'est plus à faire.

Il serait peut être temps de rendre hommage à un artiste qui est venu et a vécu en France et dont les qualités créatrices, jamais remises en cause, justifieraient largement qu'une rétrospective lui soit consacrée en France et pourquoi pas à Paris dans sa ville d'adoption.
Nous nous sommes donc posé cette question : pourquoi John Levee n'est-il pas sollicité à la hauteur de ses contemporains? Reconnu aujourd'hui aux Etats unis, et ce n'est qu'un juste retour des choses, il n'a pourtant pas la notoriété des Pollock, De Kooning, Stella, Sam Francis, et autres grandes figures de l'abstraction américaine après 45. Les institutions françaises ne l'ont pas mieux traité. Bien que vivant et travaillant dans ce pays jusqu'à son décès en 2017, son nom n'apparait que très peu dans la littérature spécialisée (3)

Il semblerait que son indépendance d'esprit l'ait desservi car il est resté fidèle à une forme de liberté artistique jugée rebelle et a accordé plus d'importance à son art qu'au marché de l'art. Les protagonistes du théâtre artistique international lui en ont a apparemment tenu rigueur.
Les raisons de sa visibilité discrète sont également liées au contexte international difficile de l'immédiate après guerre et de ses conséquences inévitables, et malheureusement toujours d'actualité, sur sa fortune critique mais aussi sur le paysage artistique français et international. Il nous faut donc revenir sur le parcours de John Levee et sur le contexte artistique lié au contexte géo politique de son époque qui expliqueront en partie son succès modéré auprès des institutions et du public français.


(1) - https://www.le-musee-prive.com/211-vente-art/catalogue-raisonne-john-harrison-levee/musees/731
https://www.le-musee-prive.com/catalogue-raisonne-john-levee/65-expositions-particulieres.html

(2) - New York University, University of Southern California de Los Angeles, Washington University

(3) - Patrick Reynolds, L'Expressionnisme Abstrait, Editions Le Musée Privé, 2007
Site Internet : www.le-musee-prive.com
https://www.le-musee-prive.com/catalogue-raisonne-john-levee/66-presse.html

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John Levee portrait de l'artiste par Patrick ReynoldsJohn Harrison Levee (1924-2017) est né en Californie à Los Angeles, le 10 avril 1924, fils de Michael et Roze Levee.

Les grands-parents de John Levee, russes lithuaniens, avaient émigré aux Etats Unis à la fin du XIXème siècle en fuyant les pogroms d’extermination des juifs en Russie.

Ils arrivèrent à New York au pays de la liberté et exercèrent une activité dans le domaine de la mode. Roze la mère de John, très jolie femme, actrice connue du cinéma muet et originaire du Montana, avait épousé son père Michael originaire de Chicago.

John Harrison Levee was born in Los Angeles, California on April 10, 1924, the son of Michael and Roze Levee.

John Levee's grandparents, Russian Lithuanians, emigrated to the United States at the end of the 19th century, fleeing the pogroms of extermination of Jewish in Russia.

They arrived in New York in the land of the free and engaged in fashion. Roze, John's mother, a very pretty woman, a well-known silent film actress from Montana, had married her father Michael from Chicago.

Ils ont rejoint en Californie le frère de Michael et sont tombés amoureux de cette région où ils s’installèrent définitivement. Ainsi naquit leur fils John à Los Angeles en 1924 – John a effectué une Licence de philosophie à l'Université de Californie, sportif très bon joueur de tennis, il jouait à Los Angeles avec les meilleurs joueurs américains. Il aurait pu effectuer son service militaire et rester à Los Angeles, en restant un peu tranquille : ce serait mal connaitre la personnalité de John : John a eu l’attitude d’un héros, le héros américain qui est représentatif de l’Amérique que nous aimons, cette Amérique qui a sauvé notre civilisation

They joined Michael's brother in California and fell in love with this region where they settled permanently. Thus was born their son John in Los Angeles in 1924 - John completed a Bachelor of Philosophy at the University of California, a very good sportsman, tennis player, he played in Los Angeles with the best American players. He could have done his military service and stayed in Los Angeles, being a little quiet:  it would be misunderstanding John's personality: John had the attitude of a hero, the American hero who is representative of the America we love, this America who saved our civilization.

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vernissage patrix1Michel Patrix,

Une joyeuse liberté de peindre

« Pour des artistes tels que Michel Patrix, l'art est une aventure. C'est aussi une expérience vivante. Son activité est désintéressée. Elle se situe sciemment en marge des postulats de l'École de Paris. Elle traduit une volonté de choix qui s'écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l'emprise de la mode. C'est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l'anarchie. Elle n'est concevable que dans un pays libre qui se targue d'ignorer les contraintes esthétiques. Comme la plupart des peintres de sa génération, Michel Patrix subit (ou a subi) la puissante attraction du cubisme, mais il a adopté devant les découvertes de ses prédécesseurs une attitude nouvelle et indisciplinée. » Waldemar George  Michel Patrix, Éditions de la Galerie Paul Raffray, 1959.

« J'admirais le talent de Michel Patrix, et nous étions nombreux à penser qu'il était le plus doué de nous tous… Il m'épatait beaucoup par sa verve, son éclat, et c'est vrai qu'il était habité par la peinture. »  Robert Wogensky - Lettre à Annie Aubrun-Patrix, 6 janvier 1991, extrait des archives de Madame Aubrun-Patrix

« Celui qui vécut la peinture comme une aventure compta parmi les jeunes espoirs de l'École de Paris figurative, tout en gardant une totale liberté ancrée dans une vocation qui échappe à l'emprise de toute mode. »  Lydia Harambourg - L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes 1993.

Michel Patrix fut défendu par les marchands importants de son temps, Emmanuel David en France et Paul Rosenberg à New York. D’après Emmanuel David[1] qui se reproche d’avoir par inexpérience fait échouer l’opportunité, il aurait d’ailleurs été préféré à Bernard Buffet par Rosenberg. Prix du Salon de la Critique en 50, Prix Opera du Musée des Art décoratifs et Prix de la Ville d’Oran au prix de la jeune peinture en 1949, distingué par la critique dès 43, il est l’ainé du groupe de l’Echelle. Groupe de l’Echelle qu’Eric Mercier[2] présente comme l’emblème d’un mouvement réagissant aux traumatismes de guerre par l’hédonisme et la joie de vivre dans son catalogue de l’exposition « jeune peinture des années 50 » au musée de Clermont Ferrand.

Son énergique amour de la liberté et sa volonté délibérée d’incarner sa création, « ma vie et ma peinture sont une seule et même chose, quand le peintre est malade, sa peinture se couche » note-t’il dans son carnet de bord, et son esprit alerte, curieux des avancées scientifiques, philosophiques et sociologiques de son temps a fait de son parcours un phénomène délibérément à part, tout en donnant naissance à une écriture picturale unique.

Cette exposition présente son parcours depuis son enfance jusqu’à son décès à Gonneville-sur-Scie en 1973 où lui même, son épouse et de jeunes artisans ont établi le Centre de créativité qui porte son nom avec l’objectif de « promouvoir et diffuser la créativité par l’art ».   

Ceux qui souhaitent une introduction à cette exposition peuvent s’arrêter là et se reporter aux pages fort bien documentées  de Wikipédia  et du Musée privé.[1]  En regard de l’évolution de notre culture contemporaine, le parcours de l’artiste que fut mon père, indissociable de son époque, de ses amitiés, de ses amours, de ses espérances, de ses tourments, me parait mériter une attention plus soutenue.

Cette exposition sera donc l’occasion de publier un témoignage plus complet.

Bruxelles, le 18 Mai 2021

Blaise Patrix

[1]  cliquez sur les liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Patrix/ et

https://www.le-musee-prive.com/207-biographies-artistes-contemporains/670-biographie-michel-patrix.html/

[1] cité par Patrick Reynolds

[2]  Années 1950, l’alternative figurative Editions un,deux…quatre, 2007

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Louis Vuitton ouvre une librairie dans son magasin de Saint-Germain-des-PrésVendredi 2 avril -Louis Vuitton transforme son magasin de Saint-Germain-des-Prés et ouvre une librairie qui présentera l’ensemble des Éditions Louis Vuitton et une sélection d’ouvrages choisis avec inspiration et parti pris. Art de vivre, mode, photographie, beaux-arts, architecture ou design, la Maison propose un voyage à travers les livres.

Louis Vuitton publie ses propres éditions depuis plus d’une vingtaine d’années et propose aujourd’hui un catalogue de plus de 100 titres, dont trois collections tournées vers le voyage : City Guide (guides de voyages), Travel Book (carnets de dessins) et Fashion Eye (albums photographiques). Louis Vuitton conçoit également chaque année des beaux livres en lien avec les créations et activités de la Maison, publiés avec le soutien d’éditeurs internationaux. Ces ouvrages sont accompagnés d’éditions d’artistes réalisées en série limitée, signées et numérotées, produites avec des artisans et imprimeurs réputés, exclusivement disponibles dans les magasins Louis Vuitton.

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Raise the Level, Version 2 - 2020 Stencil, silkscreen and collage on canvas 147.3 x 223.5 cm - 58 x 88 in
Shepard Fairey Raise the Level, Version 2
2020 Stencil, silkscreen and collage on canvas 147.3 x 223.5 cm - 58 x 88 in

OPERA GALLERY DUBAI
Gate Village Building 3, DIFC
Po Box 506737 Dubai Dubai, UAE
T +971 (0)4 323 0909
https://www.operagallery.com/dubai/

Opera Gallery Dubai is proud to present this unprecedented exhibition dedicated to internationally renowned artist Shepard Fairey.

Very few street artists have managed to make a trans-generational and cultural impact the way Shepard has. What started almost like a prank back in 1989 with André the Giant Has a Posse guerrilla stickers evolved into an idiosyncratic, deep artistic practice, gracing private institutions and museums with emblematic pieces. Shepard is now a force to reckon within the art world.

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John Levee et Franz KlineL'expressionnisme abstrait américain : Franz Kline- John Levee – Robert Motherwell
– Lee Krasner – Willem de Kooning – Jackson Pollock – Mark Rothko - Joan Mitchell -
Arnold Gottlieb - Clyfford Still - Barnett Newman

En 1929, le Museum of Modern Art (MOMA) ouvre ses portes à New York (USA).

En 1933, le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, crée une aide économique pour les artistes. La scène artistique américaine se met en place.

En 1936, l’exposition « Cubism and abstract art » est présentée au MOMA.

Ces événements favorisent l’émergence de l’art abstrait américain dont le premier mouvement d’avant-garde est l’expressionnisme abstrait. Il se développe dans les années 1950-1960. Aucun manifeste n’a été rédigé. Les artistes ne s’engagent pas dans l’écriture, car pour eux, le langage plastique doit se suffire à lui-même. La principale nouveauté réside dans une nouvelle relation au geste.

La photo montre à gauche le tableau de John LEVEE de 1955 (encre de chine 75 x 52,5 cm ) qui figure dans la collection du M.O.M.A. de new-York

Voir également dans la Collection du M.O.M.A John Levee October 1, 1958 Dimensions 28 3/4 x 39 3/8" (73 x 100 cm)

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Exposition Libres et égales de Sylvia GalmotNice, le vendredi 5 mars 2021
Journée internationale des droits des femmes
Vernissage de l’exposition « Libres et égales » de Sylvia Galmot sur invitation

En présence de Christian Estrosi, Maire de Nice,
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence Alpes Côte d’Azur
De Maty Diouf, adjointe déléguée à la lutte contre les discriminations et aux droits des femmes & De Sylvia Galmot et des 11 niçoises mises à l’honneur dans l’exposition

Lundi 8 mars 2021 à 11 heures
Promenade des Anglais - Nice
Pergolas, au niveau du Palais de la Méditerranée

L’égalité des femmes et des hommes est un droit fondamental, valeur essentielle de toute société démocratique. Cependant, trop d’injustices demeurent encore aujourd’hui. Christian Estrosi a engagé la Ville de Nice dans cette bataille contre les discriminations en général et contre les inégalités homme-femme en particulier afin de faire évoluer les mentalités et relever ce défi sociétal.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, placée sous l'égide de l'ONU depuis 1977 et reconnue en France en 1982, la Ville de Nice et la Métropole Nice Côte d’Azur mettent à l’honneur l’exposition « Libres et égales » de la photographe Sylvia Galmot.

Le thème de cette exposition fait écho à la thématique choisi par l’ONU en 2020 pour la journée internationale des droits des femmes : « Je suis de la génération Egalité : Levez-vous pour les droits des femmes ». L’exposition, composée de 28 portraits de femmes venant d’horizons différents, a été présentée en mars dernier sur les grilles de la cour d'appel à Paris.

A Nice, l’exposition met en lumière 28 portraits de femmes : 11 portraits de niçoises engagées localement pour les droits des femmes et 17 portraits de parisiennes issus de la précédente exposition.

Sportives, avocates, journalistes, présidentes de réseaux associatifs, femmes de lettres, actrices, philosophes …Certaines sont célèbres, d’autres plus anonymes mais toutes sont engagées dans le combat pour les libertés et la dignité des femmes. La vocation de l’exposition « Libres et Egales » est de transmettre un message de solidarité et d’espoir pour toutes.

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Fondation Maeght

La Fondation Maeght est heureuse de pouvoir à nouveau accueillir ses visiteurs dans ses espaces extérieurs : jardins de scultpures, cour Giacometti, labyrinthe Miró. La préfecture des Alpes Maritimes a en effet autorisé cette ouverture dans le strict respect des consignes de sécurité sanitaire. La librairie, où le visiteur pourra trouver catalogues, affiches, foulards et oeuvres originales, est également autorisée à ouvrir. En attendant l'ouverture des salles d'exposition, le visiteur pourra se promener dans un lieu unique et intemporel où art, architecture et nature dialoguent dans une parfaite harmonie et découvrir des oeuvres d'Alexander Calder, Alberto Giacometti, Joan Miró, Marc Chagall, Jean Arp, Eduardo Chillida, Raoul Ubac, Pierre Tal-Coat, Erik Dietman, Barbara Hepworth, Jean Paul Riopelle, Eugène Dodeigne.

Informations pratiques

Fondation Maeght
623 Chemin des Gardettes
06570 Saint-Paul-de-Vence

https://www.fondation-maeght.com/

Horaires :
Tous les jours : 11h-17h

Tarifs pour les jardins :
Tarif plein : 7 €
Tarif réduit : 5 € (enfants de 10 à 18 ans, étudiants, presse, guides conférenciers)
Gratuit : enfants de moins de 10 ans, personnes en situation de handicap et membres de la Société des Amis

patrix1954 100x81g
Michel Patrix huile sur toile de 1954 dimensions 100 x 81
ancienne Collection Emmanuel David
Collection Patrick Reynolds
Comme nous l'a indiqué Blaise Patrix ce tableau est noté dans le catalogue de la main de mon père sous le titre : "le guéridon aux pieds galbés" 40 F ref 239 avec en description :
table à ouvrage à gauche feuillage mimosas-verre.pommes poires - (Hteur) chaise à droite avec torchon viole."
 

J'ai découvert il y plus de 25 ans, Michel Patrix qui est un des artistes les plus importants dans l'histoire de l'art des années 40-50  grâce à Emmanuel David auquel je rendrai hommage sur ce site en publiant un essai de biographie. Michel Patrix est né le 25 mai 1917 à Cabourg dans le Calvados et décédé le 4 mai 1973 à Gonneville-sur-Scie en Seine-Maritime. Après avoir étudié à Castelsarrazin et obtenu son baccalauréat, il se fixa à Bordeaux, où il exerça divers « petits métiers ». Il a été mobilisé dans l’Armée française de 1937 à 1941, et après avoir été démobilisé, il est « monté » à Paris afin d’exercer sa passion pour la peinture et d’y consacrer tout son temps.

Il senti le besoin de maîtriser parfaitement la technique picturale et fréquenta avec assiduité l’Académie de l’Atelier André Lhote, auprès duquel il découvrit sa propre écriture imprégnée de l’influence cubiste alors prégnante sur l’Ecole de Paris.

Il rencontra, ainsi dès 1943, les jeunes artistes du groupe de l’Échelle dont il ne se séparera plus, y prenant d'ailleurs aussitôt une position dominante, écoutant avec eux les conseils amicaux d'Othon Friesz.:

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Toshio Saeki - HANANAGUSAME Sérigraphie sur papier de mûrier 52 cm x 39 cm, 2010 Courtesy Galerie Da-End
Toshio Saeki - HANANAGUSAME
Sérigraphie sur papier de mûrier 52 cm x 39 cm, 2010
Courtesy Galerie Da-End

TOSHIO SAEKI HANA YASHA

GALERIE DA-END
17 RUE GUÉNÉGAUD 75006 PARIS
T : +33 (0)1 43 29 48 64 | www.da-end.com  | galerie(at)da-end.com
Mardi-Jeudi : 14h-19h. Vendredi-Samedi : 11h-19h

EXPOSITION DU 13 FÉVRIER AU 27 MARS 2021
OUVERTURE LE SAMEDI 13 FÉVRIER DÈS 11H

Toshio Saeki (1945-2019) est dessinateur et icône de l’underground japonais. Son oeuvre est à la croisée des traditions japonaises du shunga (gravures érotiques traditionnelles) et du yōkai (représentation d’esprits, de démons et de fantômes). Il a aussi renouvelé, dit-on, le genre de l’ero-guro, mouvement artistique et littéraire japonais apparu vers 1930, combinant érotisme, éléments macabres et grotesques. «Son érotisme monstrueux bousculant d’autant plus fortement qu’il repose sur la puissance d’évocation et se déploie dans un dessin très pur. Hergé plongé dans les perverses pensées d’un Edogawa Ranpo.» (Marius Chapuis pour Libération)

La Galerie Da-End se réjouit de dévoiler un ensemble inédit de sérigraphies de cet artiste d’avant-garde. Le corpus jamais présenté - qui vient compléter la première série exposée en 2010 - est le fruit d’une étroite collaboration au cours de l’année 2009, entre la galerie et le maître sérigraphe Fumie Taniyama, sous la direction attentive de Toshio Saeki lui-même.

« Saeki n’a eu de cesse de développer ses remarquables talents de dessinateur et de coloriste afin d’explorer toujours plus profondément les contrées obscures de l’inconscient. Les deux principaux ingrédients de son art sont la concision du trait — fruit d’une extrême maîtrise de soi et d’une lucidité sans faille — et la passion pour l’eros (ou l’ero, un terme japonais qu’il lui préfère, car selon l’artiste, s’y profile de surcroit l’idée de la mort). Autrement dit : une ligne claire et de sombres desseins. L’univers sulfureux de Saeki est utéro-centré. Tout gravite autour de cet oeil cyclopéen qui est à la fois matrice, grotte effrayante, refuge, source de jouissance et boîte de Pandore. Chacune de ses oeuvres constituent autant de seuils et de passages dérobés menant directement de l’état de veille à l’état de rêve ou de cauchemar, via l’art du trait. Chaque dessin raconte une histoire. Il y a des voyeurs et des voyeuses, des pervers et des suppliciés. » (David Rosenberg)

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Image: Vue extérieure de la Fondation Beyeler ; Photo: Mark Niedermann

Communiqué de presse, 22 janvier 2021

Bilan 2020 et perspective 2021 de la Fondation Beyeler:
«Ne jamais subir une crise sans en saisir les opportunités»

Comme pour la plupart des institutions culturelles, l’année 2020 aura été difficile pour la Fondation Beyeler. Le bilan est bien inférieur aux attentes mais aussi nettement supérieur aux craintes. La programmation et le nombre de visiteurs·ses ont été massivement impactés par les fermetures obligatoires du musée, les interdictions de manifestations publiques, les restrictions de voyage et de déplacement et autres mesures administratives rendues nécessaires par la pandémie du coronavirus.
Deux grandes expositions et des centaines d’événements, de visites guidées et d’ateliers ont dû être repoussés ou annulés. Malgré tout, les équipes du musée sont parvenues à proposer sur place et en ligne un programme varié et alléchant. En tant que musée d’art le plus visité de Suisse, malgré ce contexte difficile la Fondation Beyeler a accueilli 291’604 visiteurs·ses en 2020. Les propositions de médiation artistique en ligne ont généré un intérêt record, avec plus d’un million de visites sur le site web et des taux de croissance à deux chiffres sur les réseaux sociaux. Dans l’ensemble, la Fondation Beyeler a relativement bien surmonté cette année de crise, entre autres grâce au succès de l’exposition «Edward Hopper», à la programmation en ligne et à l’investissement artistique du parc du musée.
L’ensemble des 203 collaborateurs·rices ont pu continuer à travailler malgré des épisodes temporaires de chômage partiel.

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LE MUSEE PRIVE

Tél: (33) 09 75 80 13 23
Port.: 06 08 06 46 45

 
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Directeur de publication

 

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