Livres d'art et manuscrits
Expressionnisme Abstrait L'EXPOSITION À une époque trouble entre la Seconde Guerre Mondiale et les années free jazz bercées par la poésie de la génération beat, des artistes comme Pollock, Rothko et De Kooning mirent à mal les conventions en vigueur afin d’inaugurer une nouvelle étape de confiance vis à vis de la peinture. L’Expressionnisme Abstrait est le fruit de l’expérience commune d’une série d’artistes qui vivaient à New York en 1940 et, qui alors même qu’ils étaient amis et compagnons, avaient tous un style à part entière. Contrairement à ce qui s’était produit pour les précédents mouvements des Cubisme et Surréalisme, l’Expressionnisme Abstrait ne semblait pas adopter une formule figée. Cette diversité mit à l’honneur la liberté d’expression individuelle et artistique de chacun d’entre eux. L’Expressionnisme Abstrait marqua un moment clé dans l’évolution de l’art du XXe siècle. Étonnamment, aucune grande exposition n’a été consacrée en Europe à ce mouvement depuis 1959. Avec plus de 130 peintures, sculptures et photographies issues de collections publiques et privées du monde entier, cette exposition ambitieuse comprend les chefs d’œuvre des artistes nord-américains les plus talentueux rattachés à ce mouvement, comme Willem de Kooning, Arshile Gorky, Philip Guston, Franz Kline, Joan Mitchell, Robert Motherwell, Barnett Newman, Jackson Pollock, Mark Rothko, Aaron Siskind, David Smith et Clyfford Still, ainsi que d’autres figures moins connues mais tout aussi révélatrices. Cette sélection prétend réévaluer l’Expressionnisme Abstrait, et souligner que même s’il a été perçu comme un mouvement unifié, ce fut un phénomène extrêmement complexe, pluriel et polyédrique. C’est aussi l’occasion de mettre à mal l’idée selon laquelle l’Expressionnisme Abstrait avait uniquement rayonné dans la ville de New-York, ayant aussi inclus des artistes de la Côte Ouest comme Sam Francis, Mark Tobey et Minor White.
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Jackson Pollock |
Du 1er juillet au 1er octobre 2017, Jean-Pierre Raynaud est le cinquième invité du MAMO (Marseille Modulor) après Xavier Veilhan, Daniel Buren, Dan Graham et Felice Varini. Le cinquième point de vue singulier sur la Cité Radieuse du Corbusier, sa terrasse et son gymnase redevenu centre d’art par la volonté d’Ora Ito. « Avec le soutien de Longchamp, le MAMO poursuit son cycle d’invitations annuelles auprès d’artistes immenses, seuls capables de prendre le pouvoir sur des espaces imposants et de se mesurer à ce lieu hors du commun. Jean-Pierre Raynaud est une référence capitale de mon éveil à l’art. Sa maison bien sûr, sa stature et l’ensemble de son œuvre ont façonné une part de ma culture artistique. » résume Ora Ito. « Je ne me sens pas en concurrence avec d’autres artistes, mais comme un invité au MAMO. Invité par le Corbusier à qui je dois faire une réponse aussi libre qu’il l’était lui même. Ce qui m’intéresse ce n’est pas de montrer des œuvres, mais de rencontrer cette architecture. En particulier cette terrasse classée où l’on ne peut pas tout faire.» précise Jean-Pierre Raynaud revenu du marché de l’art et de ses excès pour se consacrer au plaisir de la création pure. L’artiste français a voulu un seul geste, une seule œuvre. Une flèche monumentale de 17 m posée à l’horizontale sur la terrasse en direction du gymnase « Je fais une exposition pour les oiseaux, pas pour les gens. Cette terrasse en altitude m’évoque un porte avion, une piste d’atterrissage pour soucoupes volantes, je veux la voir du dessus. La flèche noire comme une ombre pointera sur le MAMO qui renferme mon trésor, une série de pièces historiques importantes dans mon parcours. Cette flèche dit « c’est ici », l’événement est là, mais elle dit aussi « C’est moi ». Il s’agit de vanité au bon sens du terme. D’ambition et non de prétention. Je pose un signe sur cette architecture pour la confronter à mon échelle personnelle ». « La flèche c’est d’abord la trace de l’homme, l’un des signes les plus anciens de l’écriture que l’on retrouve sur les parois des cavernes. La flèche s’est aussi une arme et c’est aussi une direction. Enfin la flèche marque un lieu précis celui qui fait la différence. Aussi il n’est pas anodin qu’un homme l’accapare pour dire « ici », pour dire « je » suis celui qui marque, qui imprime sa trace pour capturer l’espace. L’ambition est immense, hors limite. Le lieu ainsi signé devient unique à travers ce geste artistique. » Jean-Pierre Raynaud, 2011 |
Portrait Jean-Pierre Raynaud crédit photo Philippe Chancel |
Gérard SCHLOSSER
Les codes techniques du peintre sont toujours identiques et toujours recommencés. Une trame narrative supposée est plus ou moins suggérée par les titres incisifs, fragmentaires, au sens parfois équivoque : « Elle est belle », « Tu sais où il est », « C’est pas lui », « Fais pas le con », « C’est pas si mal », « Sur le mur »… Ils renforcent un flottement recherché qui suggère une histoire incertaine qui peut se prolonger hors du cadre. Ces petites voix qui se font entendre rappellent à chacun un moment de vie fugace, banal qui reste inscrit dans des souvenirs d’instants authentiquement vécus. Ces citations de vie, ces passages du temps ensevelis dans la mémoire revivent dans l’actualité de la peinture. Avec sa dernière série de 27 tableaux présentée à la galerie Laurent Strouk du 28 avril au 27 mai 2017, Gérard Schlosser semble s’exposer dans un multiple jeu de miroirs quand il propose des personnages de dos qui s’inscrivent dans des fragments de toiles de Fernand Léger. Devant les œuvres du créateur du Modernisme, ces figures s’interrogent, nous interrogent et proposent une mise en abîme de la peinture. |
Gérard Schlosser Une illusion 2016 |
Thibaut de Réimpré Cela fait plusieurs années que Thibaut de Réimpré n’a pas eu d’exposition personnelle dans une galerie parisienne. Suivant avec passion son travail depuis de très nombreuses années, j’ai choisi avec lui de tourner notre regard vers l’aventure des 25 dernières années. Sous le calme apparent et le sourire de Thibaut, bouillonne une profusion de forces telluriques, un fracas, un chaos de couleurs et d’enchevêtrements de lignes qui éclatent dans ses œuvres. Ces morceaux choisis témoignent du dynamisme, de la constance, de l’engagement de son œuvre : le sujet central est « la peinture, ici et maintenant » comme le dit Philippe Piguet. Sa peinture est à la fois élégante et forte, elle pousse à s’abandonner au simple plaisir de la peinture, d’en suivre les méandres, les matières et les couleurs dans un engagement complet du corps et de l’imagination. Elle pousse à la rêverie active, donne de l’énergie et de l’enthousiasme, elle nous rend, passionné de la vie. Cette exposition constitue donc un moment important pour cet artiste, actif depuis 1974, qui a une place singulière dans le mouvement de l’abstraction lyrique. Nous vous accueillerons avec plaisir sur rendez-vous à un horaire de votre choix afin de vous fournir tout renseignement / matériel complémentaire dont vous pourriez avoir besoin. Anne de la Roussière (06 80 16 15 88) |
Thibaut de Réimpré Acrylique sur papier, 100 x 100 cm, 1991 |
ALBERTO GIACOMETTI 10 May – 10 September 2017 Supported by the Alberto Giacometti Supporters Circle, Tate Patrons and Tate Americas Foundation Tate Modern, Eyal Ofer Galleries
Born in Switzerland in 1901, Giacometti moved to Paris in the 1920s where he became engaged with cubism and latterly joined the Surrealist Group in 1931. Celebrated works such as Woman with her Throat Cut 1932 will reveal Giacometti’s engagement with surrealism as well as his powerful explorations of brutality and sadism. A wide range of the artist’s large scale sculptures will also be showcased alongside his drawings and books. Other works like Untitled (mask) 1934 will demonstrate his engagement with the decorative arts, while Man (Apollo) 1929 and The Chariot 1950 will show his preoccupation with Egyptian and African art. The exhibition will reveal how Giacometti, perhaps more than any other artist of his day, fused the ancient and the modern and broke down barriers between the decorative and the fine arts. |
Alberto Giacometti Man Pointing 1947 |
SFMOMA PRESENTS DIANE ARBUS: IN THE BEGINNING IN THE NEW PRITZKER San Francisco Museum of Modern Art SAN FRANCISCO, CA (October 27, 2016)—The San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) will present the West Coast debut of the acclaimed exhibition diane arbus: in the beginning, on view January 21 through April 30, 2017. Organized by The Metropolitan Museum of Art, diane arbus: in the A lifelong New Yorker, Diane Arbus (1923–1971) found the city and its citizens an endlessly rich subject for her art. Working in Times Square, the Lower East Side and Coney Island, she made some of the most powerful portraits of the 20th century, training her lens on the pedestrians and performers she |
Diane Arbus, Stripper with bare breasts sitting in her dressing room, Atlantic City, N.J |
Konrad Klapheck Galerie Lelong Pour cette exposition, Klapheck présente aussi quelques nouvelles machines, ces tableaux à la fois étranges et familiers qu'il peint depuis le milieu des années 50. On retrouve dans ces peintures, la même rigueur méticuleuse, la même surprenante et inquiétante étrangeté que dans ses peintures du XXe siècle, preuve qu'il n'avait pas tiré le rideau sur elles. À paraître : Repères n°168 avec des textes de Kay Heymer et Konrad Klapheck. |
Konrad Klapheck Derrière le rideau, 2015, acrylique sur toile, 130 x 100 cm |
Le Musée Privé a imaginé un nouveau concept de vente en ligne d'oeuvres d'art contemporaines et originales, adossée à la présentation de l'actualité culturelle et artistique, française et mondiale. En quelques clics, vous choisirez parmi les tableaux impressionnistes, modernes et contemporains de peintres célèbres et reconnus tels que John Harrison Levee qui figure dans les collections du M.O.M.A, les sculptures et les photographies d'artistes reconnus, les œuvres des nouveaux talents valeurs de demain découverts pour vous. Quant à l'actualité culturelle et artistique, nous vous ferons voyager à Paris, en France et à l'étranger, pour vous faire connaître les plus grands musées et les plus belles expositions d'art, le tout complété par les biographies des artistes concernés.
John Harrison LEVEE (né en 1924) Technique mixte sur panneau dimensions 185 x 132 cm Exposition Musée de Saint Lô |
John Harrison LEVEE (né en 1924) |
We regret to announce that the American painter in Paris, John Harrison Levee (born April 10th 1924), has died today (January 18th, 2017) in Paris. Levee took a Master's degree in philosophy from the University of California Los Angeles before becoming an aviator in the Second World War. Following the war he decided to stay to work as a painter in Montparnasse, after studying at Académie Julian. Levee was a magnificent painter of force and guts and forthrightness. He exhibited a talent for gravitas with strong gestures rendered in blacks and strong colors, as well as a penchant for impasto surfaces. Intense in passionate emotions, the painter's work has a deeply moving deportment. John Harrison Levee https://en.wikipedia.org/wiki/John_Levee http://hyperallergic.com/154011/three-americans-find-leeway-in-midcentury-paris/ Joseph Nechvatal et Patrick Reynolds |
John Levee, "Composition" (1961) oil, 160x130 cm |
Du 3 janvier au 28 février, venez admirer les 19 tableaux du peintre Lionel Sourisseau exposés à la Galerie du caveau de l'Union des Producteurs de Saint-Émilion lieu-dit Haut Gravet.. Informations pratiques : En ce début d’année, l’Union de Producteurs de Saint-Emilion a le plaisir et le grand privilège d’accueillir une exposition hors norme sous la houlette de Claude PERUSAT, marchand d’art Collectionneur de Libourne. L’exposition qui compte 19 toiles se tient à la Galerie du Caveau de l’UNION DES PRODUCTEURS jusqu’au 28 février inclus. « Des tableaux inédits réalisés pour cette exposition », note Claude Pérusat. "Né le 20 octobre 1951 à Saumur, le même jour que Arthur Rimbaud, hasard ou coincidence il écrit de nombreux poèmes qui lui apparaissent comme des songes. Article paru dans le Journal SUD-OUEST Lien vers l'article Journal LE RESISTANT |
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A l’occasion de la grande retrospective au MOMA de New York, la jeune galerie d’art Moderne Benjamin Sebban Fine Art présente son premier Solo Show
Benjamin Sebban Fine Art http://www.benjaminsebban.com/ +33 (0) 1 44 94 08 25 contact(at)benjaminsebban.com
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Picabia Portrait d'Yvonne Printemps, 1943 |
De nombreux lecteurs nous ont fait part de leur connivence avec le dernier article " l'art émotion", car eux-mêmes avaient déjà ressenti cette émotion quand leur regard avait été attiré inconsciemment par une œuvre dont ils ne pouvaient se détacher. Françoise Forgerit |
Ma Qun 2016 acrylique sur toile |
Du 4 octobre 2016 au 5 février 2017 Du mardi au vendredi : 10h30 – 18h Musée National Picasso Picasso-giacometti Du 4 octobre 2016 au 5 février 2017, le Musée Picasso présente la toute première exposition consacrée à l'oeuvre de deux des plus grands artistes du XXe siècle : Pablo Picasso (1881-1973) et Alberto Giacometti (1901-1966). Grâce à un prêt exceptionnel de la Fondation Giacometti, cette exposition inédite, qui occupera le rez-de-chaussée et le premier étage de l'hôtel Salé, réunit plus de 200 oeuvres des deux maîtres provenant des riches collections du Musée Picasso et de la Fondation Giacometti, ainsi que des prêts de collections françaises et étrangères. Un important travail de recherche, mené en commun dans les fonds d'archives du Musée Picasso et de la Fondation Giacometti, a permis de révéler des documents inédits, esquisses, carnets et annotations significatives. Ceux-ci éclairent les relations méconnues entre les deux artistes, relations à la fois amicales et formelles, et l'intérêt mutuel qu'ils se sont porté à des moments clefs de leurs carrières, en dépit de vingt ans de différence d'âge. Dotés de tempéraments différents, mais caractérisés tous deux par une grande liberté d'esprit et d'invention, Picasso et Giacometti partagent une fascination pour le lien entre Éros et Thanatos, comme pour le déplacement des limites de la représentation. De leur rencontre au début des années 1930 à leurs dialogues nourris dans l'après-guerre autour des querelles du retour au réalisme, les deux artistes n'ont cessé d'échanger sur leur création. Comme l'exposition le révèle, de nombreuses similitudes formelles et thématiques rapprochent leurs oeuvres de la période surréaliste. À partir de la fin des années 1930, tous deux vont transformer leur pratique et partager des questionnements sur l'art et sa relation au réel, auxquels le peintre-sculpteur et le sculpteur-peintre répondent par des solutions formelles différentes. |
Crédits photos de couverture Dora Maar, Portrait d'Alberto Giacometti, 1936 © Succession Giacometti (Fondation Giacometti + ADAGP) Paris, 2016. Dora Maar, Portrait de Picasso, Paris, studio du 29, rue d'Astorg |
Bernard Buffet Rétrospective Musée d’Art moderne de la Ville de Paris Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise une rétrospective de l’oeuvre de Bernard Buffet (1928 - 1999), considéré comme l’un des peintres français les plus célèbres du XXème siècle, mais également l’un des plus discutés. À travers une sélection d’une centaine de peintures, l’exposition propose une relecture d’une oeuvre qui a été en réalité très peu vue. Parce que le Musée d’Art moderne est le seul musée public possédant une collection importante d’oeuvres de l’artiste (entrée en 1953 par l’important legs Girardin et en 2012 par la donation Ida et Maurice Garnier), il était légitime de réaliser ce projet qui remonte aux premiers contacts pris avec son marchand historique Maurice Garnier (1920 - 2014), il y a près de dix ans, mais que la dimension restée longtemps polémique de l’oeuvre de Bernard Buffet avait retardé. Aujourd’hui, avec la distance du temps, de nombreux artistes, professionnels et amateurs, reconsidèrent l’oeuvre, ce qu’elle pouvait avoir de déroutant s’étant en partie atténué. En balayant l’ensemble de l’oeuvre dans un parcours rétrospectif, mais très sélectif en raison de la grande productivité de l’artiste, l’exposition montrera la qualité et la variété insoupçonnées de ce qui restera peut-être comme une des oeuvres picturales les plus fascinantes du siècle dernier et dont l’influence sera peut-être une des plus considérables. |
Bernard Buffet |
ING corporate Guggenheim Full Abstraction Du 19 octobre 2016 au 12 février 2017, l’ING Art Center, à Bruxelles, présentera un impressionnant ensemble d’oeuvres d’art issues des collections Peggy Guggenheim à Venise et Solomon Guggenheim à New York. Parmi celles-ci, de nombreux chefs d’oeuvre représentatifs des courants de l’abstraction expressionniste d’après-guerre américain et européen, datant des années 1940 jusqu’aux années 1960, et surtout bon nombre d’oeuvres d’artistes rarement exposés en Belgique. L’exposition retrace l’évolution de la scène artistique des deux côtés de l’Atlantique pendant trois décennies, des années 1940 aux années 1960, à travers les musées de deux collectionneurs américains, Peggy Guggenheim et Solomon Guggenheim. Placé sous la direction de Luca Massimo Barbero, conservateur adjoint de la Collection Peggy Guggenheim de Venise, l’événement est co-organisé par l’ING Art Center et la Fondation Solomon R. Guggenheim de New York. Elle offrira aux visiteurs une occasion exceptionnelle de voir associées des pièces des musées de Solomon et de sa nièce Peggy, pour une vision transversale sur l’oeuvre de certaines des plus grandes figures de l’art du XXe siècle. |
Robert Motherwell Easter Day 1971 |