Le Musée Privé Françoise Quillien

Françoise Quillien

 

 

Françoise Quillien nous ouvre en permanence les portes de notre inconscient pour nous faire parcourir un voyage intérieur qui est une quête spirituelle et sensuelle à la fois.

En regardant ses toiles nous traversons un monde poétique et onirique, empreint de magnétisme à la limite chamanique, entrelacé d’espaces de rêverie, de désirs à fleur de peau, de dualité ou le pudique et l’impudique jouent avec la gestualité des personnages, des matières, des couleurs posées sur la toile avec délicatesse et trouble.

Patrick Reynolds

Françoise Quillien devant son chevalet

 

OEUVRES RECENTES
Huile sur toile Mutine 75 x 75 cm
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 Françoise Quillien technique mixte et feuilles d'argent sur toile "Rendez-vous secret"

dimensions 195 x 130 cm

 
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 Françoise Quillien acrylique sur toile tryptique "Rythmes"

dimensions 80 x 240 cm

 
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 Françoise Quillien acrylique sur toile "Rythme 1"

dimensions 80 x 80 cm

 
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 Françoise Quillien acrylique sur toile "Rythme 2"

dimensions 80 x 80 cm

 
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 Françoise Quillien acrylique sur toile "Rythme 3"

dimensions 80 x 80 cm

 
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 Françoise Quillien "aiguière" technique mixte et feuille d'or sur toile

dimensions 100 x 81 cm

PARCOURS

2008
ART CAPITAL au GRAND PALAIS
Exposition personnelle PORTE de VERSAILLES à PARIS (carré vip du salon multimédia)
Expositions personnelles en Bretagne

2004 à 2007       
Expositions personnelles GALERIE  DESCARTES PARIS 5
ART CAPITAL au GRAND PALAIS
ART CONCORDE ; salons de l’automobile Club de France
Galerie Thuillier PARIS 3
Espace CHAMPERRET salon des Indépendants
Biennale des artistes et créateurs Cognac
Expositions personnelles en Bretagne et à Paris, en atelier.

1992 à 2004
Expositions personnelles en atelier PARIS 5
Expositions personnelles Galerie PONS PARIS 6

1989 à 1991
Installation d’un atelier en Bretagne
Exposition personnelle « Black and much More 2 «  Galerie de Nesles PARIS 6
(sous le patronage du Professeur François JACOB

1988
Installation de mon atelier personnel à PARIS
Exposition personnelle « Black and Much More 1 » à LONDRES
(sous l’égide du consulat de France)

1980 à 1987
Travail en ateliers collectifs
Expositions collectives

1975 à 1980
Alternance de voyages et de cours en atelier

1962 à 1973
Elève aux Beaux Arts

CONTACTER FRANCOISE QUILLIEN

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Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et portable : 06 07 08 58 67

Site Internet : http://www.art-quillien.fr/

REDACTIONNEL SUR TOUTES LES VARIATIONS

BLACK and MUCH MORE        

Gestuelle ancestrale qui engage la sincérité de l’être, lien matriciel qui lie les hommes à la terre ocre et brune . La danse devient  transe , émotion brute , abandon total .

 

Françoise Quillien Groupe huile sur toile Collection Privée Paris Jeu de branches huile sur toile 70 x 70 cm
Maternité huile sur toile 73 x 50 Quillien Okou huile sur toile 89 x 130 cm

   
VARIATIONS en GRIS de PAYNE        

La sobriété de la monochromie permet la visite de villégiatures oubliées de l’âme.  Personnages immergés dans un refuge autistique, ils effleurent le secret, cœur du savoir hermétique….Ils accouchent d’eux-mêmes .

Axis Mundi huile sur toile 146 x 114 cm

M?lancolie endeuillée huile sur toile 146 x 114 cm


VARIATIONS en BLEU      

La première impression est sècheresse clinique , lumière arctique des corps.
Après un espace de résistance , s’ouvre un paysage mental apaisé , un jeu successif de masques , de postures , d’effractions intimes .
La saturation pigmentaire accentue la fascination de ces femmes blanches à la pureté cruelle .
Postures mélancoliques , calme vespéral , la main tendue s’est vite rétractée , reste l’émotion pure d’un corps dans son silence .

Ange Noir huile sur toile 100 x 73 cm Deux soeurs huile sur toile 140 x 122 cm
 L'abandon huile sur toile 100 x 100 cm Séduction ambig?e huile sur toile 93 x 73 cm


VARIATIONS en ORANGE         

L’orange par effraction et par jeu fait irruption dans la palette .
C’est un espace clos et privé à la recherche de l’harmonie des contraires .
Est-ce une poétique du temps à contre-courant ou à la poursuite de la mémoire du futur ?
Idée vertigineuse et ludique qui n’est pas à l’abri d’un accro …..

Séduction ambigée huile sur toile 93 x 73 cm  Blanc ascétique 1 huile sur toile 61 x 50 cm
Blanc ascétique 2 huile sur toile 61 x 50 cm Blanc ascétique 3 huile sur toile 61 x 50 cm
Rythme 1 huile sur toile 80 x 80 cm Rythme 2 huile sur toile 80 x 80 cm
Rythme 3 huile sur toile 80 x 80 cm Jeux 1 huile sur toile 50 x 30 cm
Jeux 2 huile sur toile 50 x 30 cm Jeux 3 huile sur toile 50 x 30 cm


VARIATIONS CINETIQUES         

Ici le silence a cessé de respirer . Voilà que s’échappent de mystérieuses onomatopées ; Dans une lumière d’enfance , d’étranges sirènes contemporaines imposent le choix des mots et des rythmes .

Union 1 huile sur toile 50 x 50 cm Chysalide 1 huile sur toile 24 x 14 cm
 Chysalide 2 huile sur toile 20 x 20 cm Chysalide 3 huile sur toile 33 x 22 cm

AUTRE PALETTE

En vrac : phrases en miroir – arrangement désordonné – confidence – instant unique – repos – poésie – musique – amour – livre lu et relu – contrainte – libération – émancipation – déclaration -

Chysalide 4 huile sur toile 33 x 22 cm Au bord du chemin huile sur toile 81 x 65 cm
 Cigare et d?pendance huile sur toile 81 x 65 cm Etre ailleurs huile sur toile 92 x 73 cm

 

 La liberté empéchée huile sur toile 80 x 80 cm La pause huile sur toile 81 x 65 cm

 

 

 

 

TEXTE DE MYRIAM TON QUOC

 
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Françoise QUILLIEN écrit sa toile, à l’instar d’une calligraphie, sa peinture est un accomplissement de soi, une quête spirituelle, onirique.
Ecriture duelle ou le pudique protège l’intime d’une sensualité à fleur de peau ; Ecriture de contraste, l’empâtement pigmentaire enracine des personnages dans une toile ceinturée par l’infini, l’espace du rêve.
Etranges personnages en attente, à la gestuelle légère, dont on ressent la mélancolie, le silence, mais qui ne sont jamais figés.
Le tracé constitue un tout cosmologique, le mouvement est latent - ici une tâche lumineuse, là des couleurs qui s’affrontent – le mouvement sous-tend le rythme des toiles comme l’empreinte des battements d’un cœur sur la surface du tableau.
Entre féminité – incarnée par la souplesse ,les ombres , mais aussi le chaos – et masculinité – reflet de dureté, de sècheresse, mais aussi de lumière – des forces tangibles s’opposent, illustration de ce qui nous sépare.
L’application en relief des pigments est le seul lien d’encrage des personnages sur leur support, et les sujets s’émancipent de la matière par leur solitude absolue.L’absence de repère est loin d’être un vide angoissant, la solitude protège et exalte l’imaginaire dont l’inaccessible renforce le désir.

Françoise Quillien, en construisant avec pinceaux, pigments et autre poudre de marbre sur une surface souvent ingrate et brute, fait  naître une poétique des sentiments qui atteint des villégiatures oubliées en chacun de nous ; ce n’est plus la toile qui interpelle le spectateur mais celui-ci qui l’interroge.

Œuvre très originale, tant par sa technique que par le magnétisme qu’elle exerce.


Myriam TON QUOC

QUELQUES OEUVRES DANS DES COLLECTIONS PRIVEES

 
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 Françoise Quillien technique mixte et feuille d'argent sur toile dimensions 100 x 81 cm

 
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 Françoise Quillien technique mixte sur toile "Pygmalion" dimensions 73 x 100 cm

 
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 Françoise Quillien technique mixte sur toile "Mémoire" dimensions 80 x 80 cm

 
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 Françoise Quillien technique mixte sur toile "Miroir" dimensions 130 x 100 cm

Texte de Jean-Paul Gavard-Perret

FRANCOISE QUILLIEN : FEMMES DEBOUT OU ACCROUPIES   

Les femmes de Françoise Quillien sont hiératiques et étranges comme venues des confins d’autres mondes sous leurs immenses vêtements de nudité et de couleurs. L’artiste laisse voir sinon l’invisible du moins le caché en une sorte d’innocence jouée au sein de fêtes aussi (et paradoxalement) pudiques que bachiques.  L’artiste plonge  au sein de la lumière parfois volontairement sursaturée afin d’éliminer  l’abîme les ombres. Seul le sillon d’un sexe rasé laisse voir un ravin merveilleux  qui courberait le ciel et découdrait les oiseaux du songe.

Chaque tableau offre un essaim enflammé. Et soyons francs : l’enfant qui demeure en nous rêve de telles sources de vie. Il rêve aussi de connaître le mutisme de telles femmes. Leur mystère engloutit  la vie dans leurs chorégraphies voluptueuses.  On se retrouve au cœur d’une œuvre qui sans caresser le fantasme crée un étrange phénomène. Se lient la présence et l’absence en un théâtre aussi brûlant que glacial. Il s’agit de résister et faire semblant de rester debout face à ces femmes qui nous montrent comment se tenir et qui, par leur regard, disent l’inconnu en elles, l’inconnu en nous.

Françoise Quillien  par sa capacité et son pouvoir à saisir les mouvements crée des hantises diaphanes. Leur incendie ne peut se maîtriser . Demeurent ces  présences dont la  combustion reste en retrait, en attente. Quel nom donner alors à l’espace sinon celui du désir qui remplit  tout l’espace ? Il n’entre pas dans une phrase mais uniquement en ces peintures. Elles  renvoient à  l'affolement  dont elles sortent. Elles deviennent la danse du désir, le pied de nez à la tristesse. Le premier déchire la seconde. 

Tout devient  re-montrance.  Le visage, le sexe surgissent. C'est un jardin d’Eden. Il nous sort du monde. Il ne faut donc pas que Françoise Quillien arrête sa moisson. Ses mains, son émotion  fondent un monde où éclate la lumière et la vie en suspens. Oui le désir que l'artiste (res)suscite crée certains rêves loin des chagrins-solstices. Et si sa lumière est errance c’est parce que nous sommes absence. Elle devient la ronde diurne qui retient  prisonnier. L'émotion, le regard. La canicule. Des torsions de silence, des millions de pensées. En trêve de tous lieux tout se passe comme si les silhouettes cherchaient une seule vérité :  la remonté d'un désir. Il fait le voyeur vivant et habité.

Restent les formes qui sollicitent.  Elles passent dans l’air, elles sont éprouver la proximité du corps, sa douceur exacte. On rêve d'interpeller ces femmes pour leur faire un brin de causette et surtout de mauvaise conduite. Devenons alors des poissons en tenue camouflage au sein des eaux profondes des rêves que l’artiste fomente. Comme ces égéries nous devenons plastiques. Nous glissons dans leur carnation sur lequel nous projetons un film tandis que  des atomes, de petites cosmologies  dansent dans le soleil de l’atelier de l'artiste. La nudité sert à habiller les choses. Elle devient aussi accessible que les peintures de Lascaux. Bref, c’est merveilleux. L’art et monde se résument aux femmes de l’artiste. On les contemple  en cherchant la chaleur, le fracas. Il y a quelqu’un ?

Jean-Paul Gavard-Perret