INSERTS ET PASSE par Jean-Paul gavard-Perret
Fidèle au ready-made mais en le complexifiant, Sophie Duval aime détourner les objets et les mots de leur fonction première pour mettre de manière ironique en évidence les contradictions de notre langage et de l’art lui-même. Dans sa nouvelle exposition parisienne des mots se collent en surimpression sur la photographie. C’est un autre moyen de lui mettre un « gant » - ojet totémique de l’artiste québecoise.Le mot devient le "pré-texte" tout autant que la postface, il est aussi le découpage et le démembrement de l’image qui laisse la main ou le gant au langage. Car on peut se demander qui dans cette confrontation qui de l’image et du langage est l’un ou l’autre.