STANLEY WILLIAM HAYTER
Colour in motionExposition rétrospective
Du jeudi 13 avril au samedi 13 mai 2023Galerie Vazieux
5 bis rue du Louvre, 75001 Paris
contact(at)vazieux.com | vazieux.com site : http://www.vazieux.comSous le commissariat d’Agnès Thiébault, Historienne d’art, diplômée de l’École du Louvre en histoire de l’art, Expert en art moderne, École de Paris, et avant-gardes européennes.
L’exposition « Colour in motion » nous plonge au coeur de l’univers libre, novateur et énergique du peintre et graveur d’origine anglaise Stanley William Hayter.
Conçue comme une rétrospective, l’exposition retrace son immense carrière de peintre qui traverse le XXème siècle en tutoyant le surréalisme, l’expressionnisme abstrait et l’art cinétique. Durant toute sa vie Hayter a innové et s’est engagé dans les mouvements précurseurs tout en gardant en filigrane sa passion pour la couleur et la ligne.
Considéré comme l’un des plus grands graveurs de son siècle, son oeuvre peint, tout aussi colossal, reste encore peu connu du grand public. Cette exposition inédite rend hommage à cet immense artiste.
STANLEY WILLIAM HAYTER (1901-1988) Stanley William Hayter, né à Londres en 1901 et mort à Paris en 1988, est reconnu Installé à Paris dès 1926, il ouvre son célèbre « Atelier 17 » qui devient, au fil des ans, une véritable plaque tournante de l'art d’avant-garde, fréquenté par Pablo Picasso, Salvador Dalí, Marc Chagall, Joan Miró, Max Ernst, Alberto Giacometti… Membre du groupe surréaliste entre 1933 et 1938, Hayter expose alors aux côtés de Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Max Ernst, Giorgio de Chirico, Joan Miró, René Magritte et Yves Tanguy. Fasciné par les visions d’André Masson, sa technique Avant même son arrivée à New-York en 1940, le nom de Hayter est connu des artistes américains. Il s’installe 10 ans dans cette ville où il recrée le concept de « l’Atelier 17 », incubateur d’idées et de techniques nouvelles. Il y attire les jeunes artistes américains d’avant-garde et se lie avec Jackson Pollock, Mark Rothko, Roberto Matta, Robert Motherwell, Willem de Kooning et Jean-Paul Riopelle. À cette époque, le trait coloré de Hayter s’épaissit et se répand violemment dans une nouvelle liberté gestuelle, qui déchaîne une force purement plastique, faite de projections de couleurs écrasées sur la toile. La prodigieuse énergie de Hayter, qui agit comme un catalyseur, participe à la naissance de l'expressionnisme abstrait américain. Pollock et de Kooning se nourrissent largement de ses inventions. En 1950, Hayter retourne en France où il fait l’acquisition d’une propriété à Alba-la-Romaine, en Ardèche. Les peintures de cette époque reflètent une réactivité accrue à l'environnement naturel et aux changements de saisons. |
Pendant les années 1960, les vibrations de couleurs deviennent le centre de ses explorations. Il est alors fasciné par les reflets du soleil sur la surface mouvante de l’eau. La forme se dissout peu à peu et se transforme en mouvement. Son but suprême est de transposer sur la toile une orchestration de couleurs éclatantes, de mouvements, d'impulsions et de rythmes. Dans le même temps, il fait des expériences techniques avec la peinture acrylique, métallique ou fluorescente. Un chimiste travaille avec lui au développement d'un jaune intense et aveuglant, qui devient l'unique couleur d'une série de peintures génératrices de lumière. Ses peintures sont désormais des réseaux d'ondes parallèles se propageant sur la toile dans des harmonies vibrantes de couleurs vives. Hayter devient quasiment cinétique, à l'époque où Victor Vasarely, Bridget Riley, Jesús-Rafael Soto, François Morellet, Carlos Cruz-Diez et Julio Le Parc entrent dans l’arène. Au tournant des années 1980, la figure revient sous une forme inattendue dans sa peinture. En effet, étant allé au terme de ses recherches dans la combinaison couleur-ligne, la forme peut alors renaître. Cette période est marquée par un retour partiel à la figuration, à travers les plans colorés, imbriqués en transparence. À sa mort à Paris en 1988, le British Museum de Londres fait l'acquisition de la totalité de son oeuvre gravé. |
STANLEY WILLIAM HAYTER Expositions 1927 -Galerie Sacre du Printemps, Paris, FR -International Surrealist Exhibition, New Burlington Galleries, Londres, GB 1943 -Gallery Marion Willard, New York, USA 1944 -Galerie Guggenheim Jeune, dirigée par Peggy Guggenheim, Londres, GB 1945 -Gallery Marion Willard, New York, USA 1945-1947 -Annual Exhibition of Contemporary American Painting, Whitney Museum of American Art, New York, USA 1946 -Galerie Jeanne Bucher, Paris, FR 1947 -Durand-Ruel Gallery, New York, USA 1948 -Museum of Fine Arts, Santa Barbara, Californie, USA 1949-1950 -Annual Exhibition of Contemporary American Painting, Whitney Museum of American Art, New York, USA 1951 -Galerie Louis Carré, Paris, FR 1951 -Guggenheim Jeune Galerie, Venise, IT 1954 -Kunsthalle, Berne, CH 1955 - Galerie Denise René, Paris, FR 1957 -Retrospective, Whitechapel Gallery, Londres, GB 1958 -IXXIX Biennale de Venise, Pavillon de la Grande-Bretagne, IT -Wallraf-Richartz Museum, Cologne, DE - Musée d’Art Moderne, Paris, FR 1962 -Hayter, Musée des Beaux-Arts, Liège, BE |
Stanley William Hayter, Composition, 1956, huile sur toile, 82 x 64 cm |
STANLEY WILLIAM HAYTER Collections publiques Musée d’Art Moderne, Liège, BE |
Stanley William Hayter, Dusk, 1986, acrylique sur toile, 130 x 97 cm |
Galerie Vazieux 5 bis rue du Louvre, 75001 Paris du mardi au samedi de 12h à 19h +33 (0)1 48 00 91 00 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.vazieux.com |