Tobey-Biberstein
Ecritures contemplativesVernissage jeudi 1er février - 18h-21h
Galerie Jeanne Bucher Jaeger
Espace Saint-Germain
53 rue de Seine, 75006 Paris
www.jeannebucherjaeger.comPionnier dans l'exploration du signe en peinture, l'artiste américain Mark Tobey (1890-1976) recherche, par le biais de l'abstraction pure, une calligraphie originale, espace sacré dessinant la voie d'un langage universel entre les êtres. Liée à sa Foi Baha'ï, vision unifiant les religions, les hommes et les aspects du monde à laquelle il adhère dès 1918, l'écriture blanche de Mark Tobey, vibrante, métaphysique, dialogue avec celle, détachée et contemplative, de l'artiste suisse Michael Biberstein (1948-2013), agnostique revendiqué passionné d'astrophysique, dont les paysages éthérés, en couches translucides, sont de véritables respirations chromiques et résonances de silence. Réminiscente des peintures paysagistes orientales des grandes dynasties chinoises du passé, l'œuvre de Michael Biberstein rend visible une cosmologie empreinte d'infini qui ouvre désormais le Ciel de l'Eglise Santa Isabel à Lisbonne, au Portugal.
Une exposition itinérante majeure Mark Tobey : Threading Light, à laquelle la galerie contribue, est consacrée à l'artiste en 2017 à la Fondation Peggy Guggenheim de Venise, puis actuellement à l'Addison Gallery of American Art (Andover, Etats-Unis).
Mark Tobey World,1960 (détail)
Tempera sur papier 99 x 50 cmMichael Biberstein Dark Glider, 2004
Acrylique sur toile 270 x 250 cm
Pionnier dans l’exploration du signe en peinture, l’artiste américain Mark Tobey (1890-1976) recherche, par le biais de l’abstraction pure, une calligraphie originale, espace sacré dessinant la voie d’un langage universel entre les êtres. Liée à sa Foi Baha’ï, vision universelle unifiant les religions, les hommes et les aspects du monde à laquelle il adhère dès 1918, l’écriture blanche de Mark Tobey, vibrante, métaphysique, de lumière, d’espace, d’activité et d’équilibre dans la pulsation, dialogue avec celle, détachée et contemplative, de l’artiste suisse Michael Biberstein (1948-2013), agnostique revendiqué passionné d’astrophysique, dont les paysages éthérés, en couches translucides, sont de véritables respirations chromiques et résonances de silence, au rythme de la lumière. Réminiscente des peintures paysagistes orientales des grandes dynasties chinoises du passé, l’œuvre de Michael Biberstein rend visible une cosmologie empreinte d’éternité et d’infini qui ouvre désormais le Ciel de l’Eglise Santa Isabel à Lisbonne, au Portugal. Profondément adeptes de méditation qu’ils intègrent activement dans la pratique de leur art et grands mélomanes, Mark Tobey et Michael Biberstein, tout en puisant initialement la source de leur art dans la tradition culturelle de l’occident, sont portés par la mystique orientale et habités par l’écriture d’une réalité spirituelle : le mouvement de la lumière au sein de leur œuvre, fort différente par le format et la manière d’y faire circuler l’énergie, tout autant que par les formes qui y apparaissent, s’unissent ici afin de transporter l’observateur dans un cheminement au gré des œuvres, dans un dialogue entre le visible et l’invisible, l’espace et le temps, et de l’accompagner ainsi dans sa quête métaphysique. Entré à la galerie en 1944 sous l’impulsion de Jeanne Bucher, Mark Tobey sera exposé pour la première fois en Europe une dizaine d’années plus tard par Jean-François Jaeger, en collaboration avec la Willard Gallery de New York. Jean-François Jaeger exposera son œuvre à de nombreuses reprises dès les années 60 et Véronique Jaeger lui consacrera une mini-rétrospective à l’occasion de la FIAC 2010 afin de célébrer le 120e anniversaire de sa naissance. Une exposition itinérante majeure Mark Tobey: Threading Light, à laquellela galerie contribue, vient de lui être consacrée en 2017 à la Fondation Peggy Guggenheim de Venise, puis actuellement à l’Addison Gallery of American Art (Andover, Etats-Unis). En 2005, le suisse Michael Biberstein rejoint la galerie qui lui consacrera quatre expositions monographiques dont l nception du plafond de l’Eglise Santa Isabel (1742), à Lisbonne, auquel l’artiste a consacré près de quatre années de sa vie. Inachevée lors du décès soudain de l’artiste en 2013, la décision de réaliser cette œuvre majeure s’est faite avec le concours appuyé de la galerie. Le Ciel de Michael fut ainsi inauguré en juillet 2016 par le Cardinal de Lisbonne. |