Rétrospective du 19 octobre 2018 au 24 février 2019
Musée Guggenheim Bilbao
Avenida Abandoibarra, 2
48009 Bilbao
Téléphone :   +34 944 35 90 00  (horaire bureaux)   
+34 944 35 90 80  (horaire d’ouverture Musée)  
http://www.guggenheim-bilbao.es/ 
https://www.guggenheim-bilbao.eus/fr/  en français
Email: informacion(at)guggenheim-bilbao.es  

Apporter le soutien d’IBERDROLA à l’exceptionnelle exposition Alberto Giacometti. Rétrospective que le Musée Guggenheim Bilbao consacre à l’un des plus grands sculpteurs de l’histoire et un des artistes majeurs du XXe siècle est pour nous l’objet d’une très grande fierté.

Nous invitons donc le public à venir découvrir dans les salles du Musée un parcours illustrant 40 ans de la carrière de l’artiste au travers d’une sélection de 200 pièces —sculptures, peintures et oeuvres sur papier—, lesquelles viennent rendre hommage à l’esprit créateur de Giacometti et à témoigner de son inextinguible quête de vérité.

Cette rétrospective rend fidèlement compte des évolutions constantes de l’artiste, depuis ses premiers travaux influencés par le cubisme et le surréalisme – au fort contenu symbolique et d’une facture très abstraite – jusqu’à ses célèbres figures stylisées qui se distinguent par leur matière brute et leurs échelles multiples.

Alberto Giacometti s’est toujours démarqué par la profondeur de sa démarche et de sa réflexion. Il a cultivé l’amitié de nombreux intellectuels et écrivains comme Simone de Beauvoir — dont l’effigie est ici présente à travers deux bustes —, Jean Genet — dont on retrouve un portrait à l’huile dans l’exposition — ou encore Jean-Paul Sartre – qui définissait Giacometti comme l’artiste “existentialiste” par excellence –.

Alberto Giacometti Homme qui marche I, 1960 Bronze 180,5 x 27,0 x 97,0 cm Fondation Giacometti, Paris © Succession Alberto Giacometti ,VEGAP, Bilbao, 2018

Alberto Giacometti
Homme qui marche I, 1960
Bronze
180,5 x 27,0 x 97,0 cm
Fondation Giacometti, Paris
© Succession Alberto Giacometti ,VEGAP, Bilbao, 2018

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Exposition Balthus
2 septembre 2018 – 1er janvier 2019

FONDATION BEYELER
Baselstrasse 101
CH-4125 Riehen/Basel
Tél. +41 61 645 97 00
Fax +41 61 645 97 19
https://www.fondationbeyeler.ch/fr/ 
E-Mail: info(at)fondationbeyeler.ch

Avec l’exposition Balthus, la Fondation Beyeler présente l’un des derniers grands maîtres de l’art du 20ème siècle, également l’un des artistes les plus singuliers et les plus controversés de l’art moderne.
Cette présentation d’envergure, dont la planification a débuté en milieu d’année 2016, prend pour point de départ l’oeuvre majeure Passage du Commerce-Saint-André (1952–1954), qui se trouve à la Fondation Beyeler depuis de nombreuses années en tant que prêt permanent d’une importante collection privée Suisse.

Dans son travail aux facettes et aux lectures multiples, vénéré par certains et rejeté par d’autres, Balthus, de son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola (1908–2001), trace une voie artistique alternative, voire opposée aux courants des avant-gardes modernes et des représentations que l’on peut s’en faire. Dans cette voie solitaire, le peintre excentrique se réfère à un large éventail de prédécesseurs et de traditions artistiques allant de Piero della Francesca à Poussin, Füssli, Courbet et Cézanne. Mais un examen plus attentif révèle aussi les impulsions de certains courants artistiques modernes, notamment la Nouvelle Objectivité ou le Surréalisme, qui offrent un contexte aux stratégies parfois provocatrices de mise en scène picturale de Balthus et aux dimensions abyssales et insondables de son art. Sa distanciation fondamentale du modernisme, démarche que l’on peut presque qualifier de postmoderne, mène pourtant Balthus à développer une forme toute personnelle d’avant-garde, qui apparaît d’autant plus pertinente aujourd’hui.
Balthus s’affirme en effet comme l’artiste de la contradiction et du trouble, dont les oeuvres à la fois sereines et fébriles font se rencontrer des contraires qui mêlent de manière unique la réalité et le rêve, l’érotisme et la candeur, l’objectivité et le mystère, le familier et l’étrange. Dans ce jeu de contrastes, Balthus combine des motifs de la tradition artistique à des éléments empruntés aux illustrations populaires de livres pour enfants du 19ème siècle. Ses tableaux sont empreints d’ironie tant implicite qu’explicite, réfléchissant et s’interrogeant par là sur les possibilités et les impossibilités figuratives et esthétiques de l’art du 20ème siècle et au-delà. Les paradoxes s’étendent aussi à la personne de Balthus, qui dans un geste de modestie tenait à être considéré comme un « artisan » tout en adoptant la posture et le statut de l’aristocrate intellectuel cultivant des liens étroits avec de grands philosophes, écrivains, gens de théâtre et cinéastes de son temps. Sa longue vie, qui a coïncidé avec la quasi-totalité du 20ème siècle, a ainsi oscillé constamment entre ascèse et mondanité.

BALTHUS, THÉRÈSE, 1938  Huile sur carton sur bois, 100.3 x 81.3 cm The Metropolitan Museum of Art, New York, Légué par Mr. et Mrs. Allan D. Emil, en l’honneur de William S. Lieberman, 1987 © Balthus, Photo: The Metropolitan Museum of Art/Art Resource/Scala, Florence

BALTHUS, THÉRÈSE, 1938
Huile sur carton sur bois, 100.3 x 81.3 cm
The Metropolitan Museum of Art, New York, Légué par Mr. et Mrs. Allan D. Emil, en l’honneur de William S. Lieberman, 1987
© Balthus, Photo: The Metropolitan Museum of Art/Art Resource/Scala, Florence 

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DECONSTRUCTING MARCUS JANSEN
November 16. 2018 - September 15. 2019
Kemper Museum of Contemporary Art
4420 Warwick Boulevard
Kansas City, Missouri MO 64111
Tel 816.753.5784
https://www.kemperart.org/ 
Kemper Museum of Contemporary Art presents 8–12 exhibitions per year in the Charlotte Crosby Kemper Gallery, the Barbara & Paul Uhlmann Gallery, and the Kemper East Gallery. The Museum curates exhibitions from its Permanent Collection and of the work of emerging, midcareer, and established artists.

Marcus Jansen (American, b. 1968) finds inspiration in the world around him. Regarded as a pioneer of "urban landscape painting," Jansen uses his upbringing in both the United States and Germany, and places he was stationed during his time in the army, as influence for his paintings. Drawing inspiration from New York Abstract Expressionism as well as graffiti, Pop art, and Surrealism, Jansen employs practices from these art forms to create paintings that make social commentary. This exhibition places the techniques and themes in Jansen's work in dialogue with other paintings, photographs, and prints from the Kemper Museum Permanent Collection.

Marcus Jansen, Streets, 2008, oil, enamel, collage on canvas, 36 x 48 inches. Kemper Museum of Contemporary Art, Kansas City, Missouri, Bebe and Crosby Kemper Collection, Gift of the R. C. Kemper Charitable Trust, 2009.27. © 2018 Marcus A. Jansen/Artists Rights Society (ARS), New York/VG Bild-Kunst, Bonn. Photo: UNIT A Studio and Residency, Expressive Culture LLC.
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Exposition Berenice ABBOTT - Topographies
19 octobre 2018 – 27 janvier 2019

Vernissage > Jeudi 18 octobre 2018 à 19 heures

En présence de Robert Roux, Conseiller municipal délégué au Cinéma, aux Arts dans l’Espace Public, au Pôle de Culture Contemporaine « Le 109 », Subdélégué aux Musées et aux Musiques Actuelles, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur

Musée de la Photographie Charles Nègre
1, Place Pierre Gautier – Nice
Du 19 octobre 2018 au 27 janvier 2019, la Ville de Nice vous invite à découvrir l’exposition « Berenice ABBOTT – Topographies » au Musée de la Photographie Charles Nègre. Le vernissage de l’exposition se tiendra le jeudi 18 octobre à 19heures.

L’œuvre de Berenice Abbott (Springfield, USA, 1898 - Monson, USA, 1991) a été décisive et déterminante dans l’Histoire de la Photographie puisqu’elle contribuera à définir une nouvelle conception de ce langage. Autonome parce que délestée de toute référence à la peinture, elle existe alors strictement de et par ses propres spécificités intrinsèques.

Venue à Paris au début des années 1920, formée par Man Ray (Philadelphie, USA, 1890 - Paris, 1976) avant d’ouvrir son propre studio, Berenice Abbott entame avec succès une carrière de portraitiste. Connue, dans les cénacles de l’avant-garde de Paris et New York, des années 20 et 30, pour être une fervente militante en faveur de la reconnaissance de la photographie documentaire comme un art, elle n’aura de cesse de questionner dans son travail, les aspects de réalisme et modernisme. Son œuvre phare et manifeste, représentative de ces préceptes et engagements sera Changing New York (1935 – 1939), vaste entreprise « d’interprétation documentaire » des mutations architecturales auxquelles sera soumise New York dans les années 1930.

Par ailleurs, la figure de Berenice Abbott apparaît à nouveau dans l’Histoire de la Photographie indissociable, et réciproquement d’ailleurs, de celle d’Eugène Atget (Libourne, France, 1857 – Paris, 1927) dont elle aura activement contribué à la reconnaissance de l’œuvre en Europe et aux États-Unis.

Atget, photographe français, rendra compte dès 1890 d’un Paris qui disparaît après la mise en place des grands chantiers Haussmanniens dès la deuxième moitié du XIXe siècle, visant à faire de Paris une ville moderne à l’image de Londres. Atget restera une figure emblématique et de référence pour Berenice Abbott. Son œuvre, qui la précède en est l’amorce, celle d’Abbott, sa résonance.

Dans son ensemble et de manière panoramique, l’œuvre de Berenice Abbott revêt des aspects protéiformes. Il n’en demeure pas moins que les déplacements de ses problématiques et intérêts tout au long de sa carrière depuis la photographie de portrait, puis d’architecture et enfin scientifique, s’effectuent avec logique et cohésion. Elle s’attachera à examiner le langage photographique à travers un prisme, lui donnant une autre dimension et profondeur.

Avec une présentation d’une centaine de photographies et documents, le Musée de la Photographie Charles Nègre offre aux visiteurs un aperçu de l'œuvre de cette artiste majeure.
Cette exposition est réalisée en collaboration avec diChroma Photography, Madrid 

Flatiron Building, Madison Square, New York, 1938 ©Berenice Abbott/ Getty Images Courtesy of Howard Greenberg Gallery New York

Flatiron Building, Madison Square, New York, 1938
©Berenice Abbott/ Getty Images.
Courtesy of Howard Greenberg Gallery, New York

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lvmh rome
 

ROME BY MILES HYMAN

Hyman spent his days in the city with eyes turned towards the Roman sky, focused on an architectural detail, on a face, a door in Trastevere or on the dome of a church in Piazza Navona, with the aim of depicting Rome for the Louis Vuitton Travel Book: Rome by Miles Hyman. The result is an invitation towards the real and virtual journey, enriched by intellectual stimulations and intense moments, which gives the readers an unprecedented image of the city.
Rome responds to Hyman’s approach by offering its own beauty without filters, becoming lively and vibrant, charged with ephemeral beauty, joyful, full of poetic elements in its everyday life.
“The Roman palette inspires me a great deal!” states Miles Hyman. “Its light, in the first place, but also its special colours, have set a gradual spell upon me: the facades, with their shades of ochre, golden yellow, blue and turquoise, not to mention the wide range of reds, each richer than the next”. Bright and deep colours that influence the artist in an unmistakable way. “Rome is part of those cities that you have to live with for a while before you can understand its charm. But beware, once you start to love, understand and finally capture the unique spirit of these cities, you’re already in love, and you will love them passionately forever”. Rome as depicted by Hyman has the features of a woman, elusive and mysterious, that you can meet on the corner of a street, in the shade of a terrace or on a balcony. Look away for a moment and you lose sight of her. This is Rome. The city’s inhabitants prevail over the monuments “I realise that this work about Rome could have been called Travel Book of the Romans. I absolutely wanted to capture the daily life of the inhabitants of this enchanting city with honesty and admiration — I am tempted to say ‘tenderness’.
Why did I want to stress the human element of the city? Because, for me, the key to the city is the striking contrast between its ephemeral life and the eternal”. The Istituto Centrale per la Grafica hosted the exhibition inside its Palazzo Poli, an iconic place in Rome, because the Trevi Fountain is its façade. The Institute promotes contemporary graphics in all its expressions, from Graphic Design of great masters to experimental experiences, from Graphic Novel to design, in the founding spirit of the unification of antique drawing and printing collections (Gabinetto Nazionale delle Stampe), to the activity, uninterruptedly in progress since the first decades of the 19th century, of the National Calcography and its Stamperia.
LOUIS VUITTON PAYS TRIBUTE TO ROME WITH AN EXHIBITION RECOUNTING, THROUGH THE FASCINATING ILLUSTRATIONS OF ARTIST MILES HYMAN CREATED FOR THE LOUIS VUITTON TRAVEL BOOK COLLECTION, THE MONUMENTS, THE ATMOSPHERE AND THE DAILY LIFE OF THE ETERNAL CITY. FROM OCTOBER 5TH TO NOVEMBER 11TH, THE ISTITUTO CENTRALE PER LA GRAFICA WILL HOST OVER 100 ORIGINAL DRAWINGS BY THE AMERICAN ARTIST, COMMISSIONED BY LOUIS VUITTON, AND SOME ESPECIALLY MADE FOR THE EXHIBITION IN ROME.

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GIACOMETTI-CHADWICK, FACING FEAR
22 septembre 2018 - 6 janvier 2019
Museum de Fundatie, Zwolle

Du 22 septembre 2018 au 6 janvier 2019, le musée néerlandais Museum De Fundatie organise l’exposition Giacometti-Chadwick, Facing Fear. Les sculptures d’Alberto Giacometti (1901-1966) et de Lynn Chadwick (1914-2003) incarnent la désillusion et l’angoisse qui ont profondément marqué l’Europe pendant la période de la Guerre Froide.
Grâce à ces deux artistes, l’art de la sculpture européenne s’est définitivement détourné du romantisme et de l’esthétique d’avant-guerre pour atterrir de plain-pied dans la réalité crue. Alors que Giacometti réduisait l’homme à son apparition la plus lapidaire et dépouillée, Chadwick créait ses représentations primitives et puissantes de l’Homme et de l’Animal. L’exposition au Museum de Fundatie comprend plus de 150 oeuvres et offre pour la première fois une occasion unique de comparer l’art de Giacometti à celui de Chadwick.

GIACOMETTI-CHADWICK, FACING FEAR
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The Foundation Guillaume Corneille is pleased to announce the retrospective exhibition devoted to Corneille
Schiedam Museum
September 23rd 2018 until February 3rd 2019

CORNEILLE, HIS WORLD

Seventy years after CoBrA was created, the Stedelijk Museum Schiedam honours one of the prominent founders of this international art movement: Corneille Guillaume Beverloo, best known by his first name. This extensive retrospective shows the colourful work that gained Corneille (1922–2010) international recognition, together with his sources of inspiration, the way he was influenced by other artists, his passion for long journeys and his love of African ethnographics. In short, this presentation takes you on a journey into his world, the universe of this important post-war artist.  

Compelling

During his CoBrA period Corneille made expressive and spontaneous drawings and paintings, which betray a strong joie de vivre and desire for freedom. After 1953 this style gave way to more abstracted landscapes. In his late, more figurative work paradisaical scenes and the relationship between man and nature are central. Women are surrounded by birds amidst colourful vegetation. Corneille, his world comprises almost 60 paintings, some 15 gouaches / water colours and about 25 ethnographic objects, and demonstrates that his work has remained fresh and compelling to this very day.    

Bird

To Corneille, the bird was the symbol of freedom par excellence. He said: "The bird – and the same is true of me – is the one who is always on a quest, who has to find 'food' and fly constantly, destined to keep moving." Coincidence or not, but the literal meaning of the name Corneille is 'crow'.

Le Musée Privé Contemporary Art Magazine particularly appreciates this quality artist who has marked the history of art

Corneille Schiedam Museum  September 23rd 2018 until February 3rd 2019
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Picasso - Chefs-d'Oeuvre
du 04 sept. au 13 jan. 2019

Musée Picasso
5 rue de Thorigny
75003 Paris
www.museepicassoparis.fr 

Quel sens a la notion de chef-d’œuvre pour Pablo Picasso ? L’exposition « Picasso. Chefs-d’œuvre ! » répond à cette question en réunissant des œuvres maîtresses, pour certaines présentées à Paris pour la première fois. Grâce à des prêts exceptionnels, des chefs-d’œuvre du monde entier dialogueront avec ceux du Musée national Picasso-Paris.
L’ensemble réuni propose une nouvelle lecture de la création picassienne, grâce à une attention particulière portée à la réception critique. Le parcours revient ainsi sur les expositions, les revues et les ouvrages qui ont accompagné chaque œuvre et qui ont contribué, au fil des années, à forger leur statut de chefs-d’œuvre. Les archives du Musée national Picasso-Paris occupent une place essentielle dans ce récit.


HALL
À la suite de l’exposition « Guernica », le Musée national Picasso-Paris consacre l’année 2018 à la célébration de chefs-d’œuvre de Pablo Picasso. L’exposition « Picasso. Chefs-d’œuvre ! » réunit des icônes venues du monde entier, dont certaines sont présentées à Paris pour la première fois. Collaborations exceptionnelles, campagnes de restauration inédites ou prêts d’institutions amies : les chefsd’œuvre exposés font écho aux événements et aux partenariats qui rythment la vie du Musée national Picasso-Paris.

1. LE CHEF-D'OE UVRE INCONNU
Atteindre la beauté idéale, le chef-d'oeuvre absolu : voici le rêve que le peintre Frenhofer, héros du Chef-d'oeuvre inconnu d'Honoré de Balzac, poursuit en vain. Publié pour la première fois en 1831, l'ouvrage est illustré un siècle plus tard par Pablo Picasso, à la demande du marchand Ambroise Vollard. Le thème du peintre et son modèle auquel l'artiste se consacre alors illustre la quête d'un idéal qui mènera Frenhofer à la mort : faire du portrait l'expression d'une âme, accéder à la perfection à travers l'oeuvre d'art. La mise en scène de l'artiste au travail traverse tout l'oeuvre de Picasso. Ses nombreux autoportraits, seul ou en compagnie du modèle, constituent autant de réflexions sur la création. Artiste parmi les plus prolifiques du XXe siècle, toujours à la recherche de nouveaux modes d'expression, Picasso consacre sa vie à une quête proche de celle de Frenhofer. À travers une sélection d'oeuvres essentielles, jalons de la création picassienne, l'exposition « Picasso. Chefs-d'oeuvre ! » revient sur cette histoire. Des conditions de la création jusqu'à l'influence de la réception critique, le parcours met en lumière les événements qui ont contribué à ériger chaque oeuvre au rang d'icône. Tout au long du XXe siècle, de la tradition académique aux révolutions modernes, les quêtes obstinées de l'artiste espagnol ont radicalement redéfini les contours de la notion de chef-d'oeuvre.

Affiche icasso chefs doeuvre © Musée national Picasso-Paris
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Bacon – Giacometti

29 avril – 2 septembre 2018
Fondation BEYELER
Baselstrasse 101
4125 Basel
Suisse
https://www.fondationbeyeler.ch/fr/ 

Avec Alberto Giacometti et Francis Bacon, la Fondation Beyeler présente à partir du 29 avril 2018 deux protagonistes d’exception de l’art moderne, tant amis que rivaux, dont la vision a fortement influencé l’art de la deuxième moitié du 20ème siècle à aujourd’hui. C’est la toute première fois qu’un musée consacre une exposition conjointe à ces deux artistes, éclairant leurs rapports et leurs relations. Aussi différentes que leurs oeuvres puissent sembler à première vue, ce face-à-face inattendu fait apparaître des correspondances surprenantes. L’exposition comprend des oeuvres célèbres des deux artistes, complétées par des oeuvres rarement exposées. A noter plus particulièrement, une série de plâtres originaux en provenance de la succession de Giacometti jamais encore dévoilés au grand public, ainsi que quatre grands triptyques de Bacon. Une salle multimédia propose des aperçus spectaculaires des ateliers des deux artistes. L’exposition est organisée par la Fondation Beyeler en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris.

Le peintre britannique et le sculpteur suisse se sont rencontrés au début des années 1960 au travers d’une amie commune, l’artiste Isabel Rawsthorne. En 1965, leur relation était déjà telle que Bacon avait rendu visite à Giacometti à la Tate Gallery à Londres lorsque ce dernier y installait son exposition. Une série de clichés du photographe anglais Graham Keen documente cette rencontre, montrant les deux artistes en intense conversation. Plus d’un demi-siècle plus tard, les deux artistes sont réunis à la Fondation Beyeler et ce double portrait photographique ouvre l’exposition.

Alberto Giacometti und Francis Bacon, 1965 Tirage gélatino-argentique © Graham Keen

Alberto Giacometti und Francis Bacon, 1965 Tirage gélatino-argentique © Graham Keen

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Le Pinceau ivre Lassaâd Metoui
11 avril - 30 septembre 2018
Institut du monde arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed V
75236 Paris Cedex 05
www.imarabe.org 

Du 11 avril au 30 septembre prochain, l’Institut du monde arabe donne carte blanche à l’artiste franco-tunisien, Lassaâd Metoui. Formé très jeune à la calligraphie, Lassaâd Metoui est devenu dans cette discipline traditionnelle un artiste majeur, tout en faisant évoluer son art de plasticien vers une modernité qui transcende les cultures. Il s’inspire tout autant de la peinture occidentale (de Matisse à Paul Klee ou à Soulages) que de l’art d’Extrême-Orient, notamment japonais.

Riche de 135 oeuvres, l’exposition « Le Pinceau ivre » proposée par l’Institut du monde arabeoffre au visiteur un magnifique parcours dans l’oeuvre actuelle de Lassaâd Metoui. Ce beau panorama distribué en 4 séquences (« L’oeil écoute », « La Genese des formes », « La Passion de l’esthétisme », « L’Aventure du geste »), est significatif d’un art toujours empli d’allégresse, animé d’une sorte d’« ivresse poétique », curieux et admiratif des maîtres tant occidentaux qu’arabo-musulmans et tant d’hier que d’aujourd’hui.

Le travail de Lassaâd Metoui a une place légitime dans les espaces du musée, à la fois par la pratique que l’artiste a d’une calligraphie sans cesse repensée, et par le lien qu’il entretient avec le langage, grâce à sa complicité avec le linguiste et lexicographe Alain Rey.

Lassaâd Metoui, Accessible, 2014, Papier kozo, encre  japonaise, pigments naturels, 140x74 cm © Emmanuel Denort

Lassaâd Metoui, Accessible, 2014, Papier kozo, encre
japonaise, pigments naturels, 140x74 cm © Emmanuel Denort

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